Chapitre 12

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- Te ramener? Tu es sérieuse?

- Oui. Évidemment! Pourquoi tu es étonné?

- Je pensais que tu voudrais rester ici. Je ne comptais pas rentrer.

J'en restai bouche bée... Il avait tout quitté pour moi!?

Je restai plongée dans ses beaux anneaux dorés, tandis que mes yeux s'emplirent d'eau. Les doutes qui subsistaient encore dans mon esprit disparurent.

Je fus envahie par une sensation de bonheur, de plénitude, que jamais je n'aurais pensé atteindre. Elle dura peu de temps, car la culpabilité m'assaillit.

Je ne pouvais pas le laisser faire! Il ne pourrait jamais être lui-même, ici. Il ne serait jamais heureux... Il avait tout à perdre, alors que moi, je ne regretterais rien...

Enfin, presque rien!!

- Tu ne peux pas vivre ici, tu ne serais pas libre de te transformer, je refuse de te voir malheureux! Il est hors de question que tu laisses ta famille! Nous rentrons, immédiatement! M'écriais-je, en me mettant à genoux sur le lit. Il se redressa et m'embrassa. Ça n'avait rien à voir avec les baisers qu'il me volait. Ce baiser était passionné, rempli de désir et de frustration. Nos langues se trouvèrent, je me plaquai contre lui et enfouis ma main dans ses cheveux. - D'accord, ça attendra demain. Je souris, en reprenant mon souffle.

Il rit et m'embrassa encore. J'entrepris de déboutonner sa chemise, je sentis sa main se crisper sur ma fesse et me dévisagea.

- Tu es sûre?

J'éclatais de rire.

- J'ai beau ne pas avoir mille conquêtes à mon actif, Don Juan, je sais encore quand j'en ai envie! Dis-je, en mordillant son oreille.

Il grogna et commença à me déshabiller pendant que j'achevais d'enlever sa chemise. Il enleva son pantalon, ses chaussures et ses chaussettes à une vitesse déconcertante.

J'avais à peine eu le temps de défaire mon bouton et de lever les fesses. Je me figeai, il me laissa le temps d'admirer son corps parfaitement musclé et son sexe fièrement dressé.

Ça n'entrera jamais!

Il revint et enleva mon jean en même temps que ma culotte, ses yeux plantés dans les miens. Je trouvai cela déjà assez excitant...

Il m'embrassa du bas de mon ventre jusqu'à ma gorge et me dévora la bouche en se frottant à moi. Il ne voulait visiblement pas me brusquer.

Crétin de chien!

J'enroulai mes jambes autour de ses hanches en guise d'invitation. Il n'hésita plus, il entra avec facilité, tant j'étais excitée, j'eus mal, malgré la douceur dont il faisait preuve et finis par m'habituer à cette délicieuse intrusion.

Il bougea lentement et je le laissai prendre ses marques. Je mordis, léchai et caressai son cou, son dos, ses épaules. Il aimait que je le morde. Il ne se laissait toujours pas aller, j'aurais ris si cela n'avait pas toutes les chances d'être mal interprété.

Malgré sa retenue, cela restait très agréable. Je voulais qu'il soit lui-même, qu'il s'abandonne entièrement. Je m'accrochai à ses épaules et mordis sans ménagement à la base de son cou. Il eut un râle et ses coups de reins se firent plus rapide, je ne le lâchai pas.

Je resserrai la mâchoire et sentis le goût du sang sur ma langue, je suçais fort et enfonçai mes dents profondément et laissai ma marque. Il m'attrapa les hanches et me tint avec force, ses doigts entrèrent dans ma chair, son sexe se fraya un chemin plus loin qu'aucun autre avant lui, il me donna des coups de reins puissants.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant