Chapitre 67

63 1 0
                                    


Je m'éveillai en sursaut et découvris Benaï, me regardant dormir.


- Il faut vraiment que tu arrêtes de faire ça... Croassais-je.


Il rit.


- Je ne voulais pas te faire peur...


- Non, tu voulais juste me mater dans mon sommeil!


Il sourit.


- Non, je venais te réveiller, mais j'ai été frappé par ta beauté.


Je ris.


- C'est ça! Pourquoi tu venais me réveiller?


Je m'étirai, il me reluqua.


- Mon père souhaite que nous allions voir un chalet. Il semble que des gens aient vu des inconnus dans les bois, coté est. Il faut que nous y allions. Les autres vont arriver.


- Je n'aime pas quand vous faites ce genre de choses... Vous faites toujours des bêtises et il faut vous soigner ou vous ressusciter... Lançais-je, sur un ton léger.


- Ne t'inquiète pas. Rigola-t-il.


- Je ne cesserais jamais, de m'inquiéter pour toi!


Il fondit sur moi à une vitesse effarante et m'embrassa profondément.


- Arrêtes, je viens de me lever! Laisse-moi tranquille!


- Non! Il grogna.


Il m'attrapa par la nuque et m'embrassa à nouveau. Je pensais à mon haleine matinale... 

Il avait l'air de s'en ficher royalement, mais pas moi... J'oubliai cela, lorsqu'il glissa sa main sous mon t-shirt et passa la pulpe de son pouce sur mon sein. Il enfouit sa main entre mes jambes et caressa mon clitoris, il incéra un doigt à l'intérieur et revint le caresser et l'humidifier. J'oubliai tout et m'accrochai à lui. Il me fit l'amour ardemment et me laissa vidée.

- C'est pour ça que tu es venu me réveiller, hein? Demandais-je.


Il rit en remontant son pantalon.


- Non, les autres vont vraiment arriver.


- Quelle heure est-il?


- Il était sept heures quand je suis venu.



- Tu ne dors jamais! Et eux?! Vous me fatiguez!


Il rit. Je me levai difficilement et allais, nue dans la salle de bain. Il me suivit en passant son plastron, je le regardai faire ses vérifications, il passa son pouce quatre fois sur chaque attache, pendant qu'il m'expliquait que c'était une information qu'Ahban avait eu tard dans la nuit et qu'il voulait vérifier au plus vite. Ils partiraient à huit heures.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant