Chapitre 27

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Benaï sortait de la douche lorsque j'arrivai, il était cette fois dans un jogging bordeaux.


- Peux-tu me dire pourquoi tu as l'air du chat qui a avalé la souris?


- Je suis heureux de te retrouver... Est-ce un crime?


Il m'attrapa et m'embrassa.


- Non, bien sûr! Ton comportement reste suspect... Soufflais-je, alors qu'il embrassait mon cou.


- Je suis content parce que j'ai bien avancé. J'ai rattrapé quelques bourdes de l'intendant, nous avons pu régler quelques détails avec mon père et je retrouve, enfin, ma femme.


Il m'embrassa longuement. Je frissonnai et l'enlaçai pour l'attirer plus près. Il me jeta sur le lit, se dévêtit et vint me rejoindre lentement un sourire éclatant, posé sur ses lèvres.


Je le regardai faire, il me déshabilla lentement embrassant chaque centimètre de ma peau. Il joua longtemps. Je ne l'avais jamais vu comme ça. C'était grisant, excitant. Ce n'était ni sauvage, ni doux, et très intense. Je le trouvai attentif et généreux, plus que d'habitude.


Il était plus épanoui. Je l'avais forcé à faire cette journée de travail et je le retrouvai encore mieux qu'avant. Le travail était sa drogue, j'avais bien fait de le forcer. Ça lui avait manqué et j'étais heureuse qu'il se sente bien.


- Tu vois, que tu avais besoin de travailler! Ris-je.


- Je n'irais pas jusque-là...


- Moi, si! J'aime te voir comme ça! Tu as l'air tellement heureux.


- Je le suis, depuis la première seconde où j'ai posé mes yeux sur toi!


Je tapais son torse, même si cela me rendit toute chose de l'entendre.


- Tu sais bien ce que je veux dire! Il m'embrassa et me serra sur son torse.


- Tu as besoin de travailler, le royaume en a besoin, j'espère que tu l'as compris...


- Oui, ne t'inquiète pas, tu seras débarrassée de moi tous les jours. Répondit-il, avec ses yeux de chiot.


- Ce n'est pas du tout ça et tu le sais très bien! Tu ne vas pas me faire culpabiliser, alors que tu as aimé ça! C'est écrit sur ton visage, ça se voit dans ton comportement, tu as adoré ça!


Il ne changeait pas d'expression, il était d'humeur taquine. Je l'embrassai et me hissai sur lui.


- J'adore te voir comme ça! Je mordis doucement son cou. - J'aime te voir heureux.


Je descendis petit à petit, léchant et mordant son torse, laissant ma main glisser le long de son corps, je le griffai sur toute sa longueur. Il gémit.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant