L'appel du loup

Chapitre 60

Au bout d'un moment, Benaï approcha. 

 - Qu'est-ce que tu veux? Demandais-je. 

- Je venais voir comment vous alliez... Je me levai et allais à sa rencontre. - Nous allons bien, aucune attaque, rien que nous, qui cassons du sucre sur vos dos. Il fronça les sourcils, blessé. Plus que ça, même. - C'est une plaisanterie, mon amour, je n'ai pas à me plaindre, tu es parfait. Je ne pouvais rêver mieux. 

 Il sourit.                                                                                                                                                                                 

- Vraiment? S'étonna-t-il, en levant un sourcil. 

- Oui. 

Il m'embrassa et me serra contre lui. Les autres passèrent derrière nous, en ricanant. 

 - Frimeurs! Railla Sana, elle tapa sur mes fesses et éclata de rire. 

 Je reposai mes talons et le regardai. 

 - Tu es parfait. Ne doute pas de toi. D'accord? Merci, pour tous les efforts que tu fais. 

 - C'est un plaisir. Je souris et l'embrassai encore, nous rentrâmes enlacés. 

Oui, il était parfait. Il faisait des efforts constants pour ne pas me blesser et rester humain. Il faisait attention à moi, mes sentiments, mes besoins et mes envies. Il se reprenait vite, lorsqu'il avait des excès, comme tout à l'heure et s'excusait lorsqu'il lui arrivait de me blesser. J'avais tiré le gros lot.

La tension était palpable à notre arrivée. Sana ignorait Ahban et il en faisait voir, à tout le monde. Son aura était partout. Je laissai Benaï s'asseoir et allais dans la chambre à côté du salon. Je récupérai des draps et fis le lit, après cela, je retournai au salon, Sana me fit un clin d'œil. 

Je m'assis près de Benaï, il m'entoura de son bras. Ils finirent de parler stratégie et Kel fut le premier à partir, main dans la main avec Adam. Aiyanna se leva et pressa Mika pour s'en aller. J'étais triste de ne pas pouvoir fuir, moi aussi. Thala et moi nous levâmes et nous débarrassâmes le salon.

- Merci. 

 - Pas de quoi... Désolée pour la suite... Fit-elle, en donnant un coup de tête vers Sana, assise dans le canapé. Ils se regardaient tous les deux. 

Si on pouvait appeler ça, un regard! 

- Chéri, on y va. Lança Thala. 

 - Nous aussi! Dis-je, à Benaï, le forçant à se lever. 

 Thala et Tekoa claquèrent la porte, alors que nous montions l'escaliers. J'emmenai Benaï dans la salle de bain et j'ouvris l'eau. 

 - Tu veux qu'on prenne une douche? Demanda-t-il, plein d'espoir. 

 - Pas du tout. Je ne voulais pas que tu écoutes leur conversation. 

 Il fronça les sourcils. Il s'approcha de moi, alors que j'enlevai ma culotte. 

 - Tu es sûre? 

 - Ton père et ma grand-mère sont en bas, il est hors de question que je fasse quoi que ce soit. Pervers! Il rit, j'entrai dans la douche et me lavai, Benaï me regarda faire avec attention. - Tu n'as rien d'autres à faire? 

 - Pas dans la salle de bain! Rigola-t-il. 

 - Pervers! 

 Il rit encore plus. Je sortis de la douche et me séchai les cheveux.