Je les trouvais assis sur le banc du balcon, l'un et l'autre, à une distance extrêmement raisonnable. Je les trouvai mignons, je n'avais pas envie de les déranger. Mais pour son premier jour, je devais le garder dans mon sillon.
- Ils sont mignons! Chuchota Thala.
- C'est exactement, ce que je me disais. Répondis-je, tout bas. - Je pensais que tu resterais avec eux.
- Non, ils vont faire venir le prisonnier et le questionner, etc... Je n'avais pas envie de voir ça!
- Qu'est-ce qu'on fait? Tu as faim?
Elle gloussa.
- J'ai toujours faim...
Je ris silencieusement.
- Maintenant que c'est passé, j'ai faim aussi.
- Allons-y.
Nous arrivâmes en faisant un maximum de bruit.
- Ça va, tous les deux?
- Oui, désolée... C'est toujours dur avec Benaï.
- Aucun problème... Assurais-je. - Par contre, je ne sais pas comment Mika a fait pour supporter l'aura de Benaï, sans tressaillir. Il me regarda, l'air innocent. - Alors?
- Vous l'avez vu rapidement.
- Il n'y a que Thala et Ahban qui supportent l'aura de Benaï sans sourciller ici. Quoi que... Ma grand-mère n'a pas eu l'air d'être dérangée, non plus. Mais toi? Tu es plus fort que ce que tu veux bien nous faire croire... Pourquoi?
- Je suis moitié alpha.
- Désolée... Fit Thala.
- Pourquoi tu es désolée? Moi aussi, je suis pareille.
- Non... Son métissage l'a remisé au rang de rebut, sans se préoccuper de sa valeur. Alors que toi, personne ne savait d'où tu sortais, alors tu as été jugée selon ta force... Puis même si t'avais été une lavette, personne n'aurait osé dire quoi que ce soit...
- Benaï... Dîmes nous, toutes en même temps.
Nous rîmes.
- Enfin, ici tu n'as pas à cacher ta vraie nature. Nous irons voir ce que tu peux nous apprendre demain, pour l'heure, il faut que nous mangions. Ensuite, je dois te trouver un logement, des vêtements, etc...
Ils se levèrent, nous nous mîmes en route, Aiyanna et Mika marchèrent derrière nous. J'étais contente qu'Aiyanna reste près de lui.
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L'appel du loup
FantasyJe rouvris les yeux, haletante et en sueur, je découvris un énorme museau noir soufflant bruyamment ; il était près, vraiment près... Son souffle chaud sur ma bouche et mon nez, me donna une sensation d'étouffement. Je levai les yeux et croisai un r...