Le couloir avait déjà été nettoyé. Le salon aussi avait été remis en état, la table basse avait été remplacée.
J'étais impressionnée par la rapidité et la qualité du travail des hommes et femmes d'entretien. Le roi nous attendait, assis sur le fauteuil une place.
Ses messieurs s'assirent tous, à ce qui paraissaient être, désormais, nos places réservées et nous gardèrent serrées contre eux.
- Comment vous allez? Demanda-t-il.
- Ça va. Dîmes nous toutes.
- Vous pouvez nous raconter ce qu'il s'est passé?
Je leur racontai, quand j'arrivai au passage, où j'avais couru derrière l'agresseur de Thala en laissant Aiyanna seule, je me tournai vivement et grimaçai de douleur.
- Je suis désolé Aiyanna. Je t'ai laissé seule!
- Pas de problème, il l'aurait emmené, si tu ne l'avais pas fait. Puis je t'ai rejoint rapidement...
Je la regardai désolée.
Heureusement, elle n'avait pas de blessures graves. Elle avait eu droit à de nombreux points de sutures aussi, mais elle allait bien.
Je finis de tout leur raconter.
- Nous avons trouvé ces flacons sur ces hommes, au sol de l'appartement et dans le couloir. Ahban montra une petite fiole. - Il semble que ce soit de la drogue, elle se libère dans l'air. Il semble qu'ils essaient de vous enlever... Il va falloir les garder à l'œil. Vous ne les laissez plus seules. Si vous devez les quitter, doublez la garde! Il ordonna, d'une voix encore plus grave, que d'habitude.
- Je vais faire venir quelques hommes. Annonça Tekoa.
Le roi acquiesça.
- Je préfèrerais que vous restiez, tous les deux, au sud.
Tekoa parut mécontent.
Benaï tira sur mes cheveux. Je me laissai aller contre lui et frottai mon nez sur l'angle de sa mâchoire. Il me serra plus fort. J'étais fatiguée, mais je refusai de dormir.
- Je ne peux pas rester au sud, il faut que je rentre, que nous rentrions.
- Je ne rentrerais pas, tant que ce ne sera pas réglé, je suis plus en sécurité ici, que là-bas.
- Tu t'es déjà faite agresser deux fois! Il cria, hors de lui.
- Oui et il n'y aurait pas eu besoin de deux fois, si j'étais resté à l'est. Je n'ai servi à rien, cette grossesse me met à plat, sans elles, il m'aurait emmené la première fois!
- Ce ne serait pas arrivé à l'est!
- Bien sûr que si! Et je serais morte, parce que je suis seule là-bas! Alors, je reste ici, avec mes amies! Tu peux partir, toi!

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L'appel du loup
FantastikJe rouvris les yeux, haletante et en sueur, je découvris un énorme museau noir soufflant bruyamment ; il était près, vraiment près... Son souffle chaud sur ma bouche et mon nez, me donna une sensation d'étouffement. Je levai les yeux et croisai un r...