Chapitre 31

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J'avais encore un peu de temps avant de rejoindre Aiyanna et décidai d'aller voir comment allait Benaï. Je le trouvai dans son bureau, il leva les yeux de son ordinateur et son regard s'anima en me découvrant.


- Bonjour, mon amour. Que fais-tu ici? Il y a un problème?


- Salut, non aucun, je suis juste venu te voir. Tu étais parti à mon réveil.


Il fronça les sourcils. Je n'aurais pas dû dire ça, car ce n'était pas la première fois que je me réveillais seule. J'avais le sommeil lourd et lui se levait à l'aube. C'était une machine réglée pour n'avoir jamais besoin de se reposer plus de 4 ou 5 heures... - D'accord, je venais voir comment tu allais...


Il rit. J'en fus soulagée.


- Je vais bien.


- D'accord, qu'est-ce que tu faisais?


Il me regarda, les yeux plissés.


- Pourquoi tu t'intéresses à mon travail subitement? Il rigola.


- Parce que je ne sais rien de ton travail... Tu seras bientôt roi et moi reine, alors que je ne sais pas du tout, en quoi ça consiste.


Il se moqua de moi, je me renfrognai. Ce qui le fit rire encore plus, je me retournai, il me retint par la taille.


- Attends, je suis désolé! Je sais que tu ne sais rien de tout ça, tu apprendras avec le temps. Ce que je fais, n'a rien d'intéressant.


- Oui, mais quand même, j'aimerais savoir... Bougonnais-je.


Il sourit et retourna son ordinateur. Je vis des colonnes remplies de chiffres, certaines avec des $ à côtés, d'autres avec des €, quelques-unes avec £. Au moins, je compris que cela avait un rapport avec l'argent.


- J'étais en train de vérifier les comptes, avant l'ouverture de la bourse. J'aimerais investir dans un nouveau projet. Là. Dit-il, en montrant une colonne du doigt. C'est ce que nous avons comme capital, et là... Ce que j'ai investi dans le...


Il continua de parler, je ne comprenais rien à ce qu'il m'expliqua.

- Laisse tomber, je ne comprends absolument rien. Finalement, je ne veux pas savoir.

Il rigola, m'enlaça et tira sur ma tresse.


- C'est assez compliqué, il faut s'y intéresser. J'aime ça et on dirait que je suis assez doué.


- Dans quel domaine, tu ne l'es pas? Je soupirai, exaspérée.


- Il y en a des tas! Les relations humaines, par exemple.


- Tu t'en sors très bien avec moi. Répondis-je, en l'enlaçant à mon tour.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant