Je m'éveillai à cause des vibrations répétées de mon téléphone. Il était 7h20, je vis sur l'écran... Je constatai que Benaï m'avait envoyé beaucoup de messages, il était 22 heures environ chez nous. Je répondis et lui fis la remarque. Je jetai un œil à Chris, qui me regardait.
- Désolée, ça t'a réveillé?
- Non... Je l'étais déjà. Ça fait un moment qu'il vibre. C'est Benaï?
- Oui, il ne semble pas se rendre compte que nous n'avons pas le même fuseau horaire. Il
s'inquiète, désolée.
- Je vois. C'est mignon.
Je ris.
- Alors, pourquoi tu ne dormais pas?
- Insomnie, rien de bien fou, je suis stressée pour aujourd'hui.
- Nous resterons avec toi, ne t'inquiète pas! À quelle heure dois-tu y être?
- Ils voulaient cesser les médicaments ce matin. Après, ce sera entre ses mains.
- Alors que dirais tu d'aller toutes ensemble chercher les fournitures et ensuite nous irons à
l'hôpital avec toi? Comme ça, tu ne seras pas seule.
- Vous feriez ça?
- Évidemment! Aller, viens ça ne sert à rien de rester au lit!
- Ton téléphone n'arrête pas de vibrer. Rit-elle.
- Tu disais que c'était mignon, hein?
Elle rit, à en perdre le souffle.
Je répondis à Benaï, lui donnai le planning du jour, lui demandai d'arrêter de me harceler à des heures indues et lui rappelai que nous ne faisions rien de dangereux. Il répondit immédiatement, il devait vraiment s'ennuyer, je n'étais partie que depuis trois jours. C'était trop pour lui.
Nous nous levâmes, Aiyanna nous rejoignit, immédiatement. Nous prîmes notre petit déjeuner et commençâmes à nous préparer en attendant que Thala se réveille.
Nous nous moquâmes d'elle lorsqu'elle arriva devant nous, encore ensommeillée. Nous ne partîmes qu'à 10 heures.
Nous commençâmes par le magasin de bricolage où nous achetâmes la peinture, des pinceaux, des seaux, rouleaux, des pochoirs et des bâches en plastique pour protéger le sol.
Nous allâmes au magasin de puériculture, où nous laissâmes Chris faire un tour et elle choisit de rester sur le même modèle que la veille.
En effet, il était pratique et évolutif. J'insistai pour lui offrir, elle me laissa faire, lorsqu'elle vit que je ne céderais pas. Nous avions fait tout cela, en trois heures, nous allâmes ensuite déjeuner dans un restaurant à côté de l'hôpital et à 14 heures tapantes, nous étions dans le service de réanimation.
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L'appel du loup
FantasíaJe rouvris les yeux, haletante et en sueur, je découvris un énorme museau noir soufflant bruyamment ; il était près, vraiment près... Son souffle chaud sur ma bouche et mon nez, me donna une sensation d'étouffement. Je levai les yeux et croisai un r...