Chapitre 68

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Les jours qui suivirent se passèrent de la même façon, sauf que les hommes n'avaient pas de bataille à mener. 

L'ancienne routine revint, tout le monde se rejoignaient chez nous, nous petit-déjeunions ensemble, puis les hommes partaient vers 8 heures. Ils passaient leurs temps à régler des problèmes de sécurité, d'aménagement de terrain, notre départ et l'arrivée des mercenaires. 

Ils revenaient vers 12h30, nous déjeunions ensemble et ils repartaient à 14 heures pour revenir à 19 heures. Nous dinions parfois ensemble, mais la plupart du temps, nous nous séparions à ce moment. Profitant un maximum de nos conjoints, avant notre départ.

De notre côté, les filles, Adam et moi, nous nous occupâmes de l'entraînement de Dakota le matin, l'après-midi, nous allions faire du shopping. J'avais décidé de faire la chambre de la petite sans prénom, avant notre départ. Nous allâmes même choisir la peinture pour les chambres. 


Dakota choisit du bleu azur, j'en fus heureuse, j'achetai aussi des pinceaux et des petits pots de peinture, pour le laisser peindre un pan de mur, quand nous aurions fini. J'étais persuadée, que cela l'aiderait, à mettre de la couleur dans son monde intérieur. 

Je choisis du vert amande douce pour la petite, les meubles de sa chambre étaient crème. Nous peignîmes les murs, en commençant par la chambre de Dakota. Nous prîmes une éternité à la vider, je n'avais pas remarqué, qu'il avait autant d'affaires et de jouets. 

Il commença sa fresque deux jours après la fin des travaux, alors que nous commencions celle de sa sœur. Cela l'occupait et il s'amusait énormément. Thala qui ne servait à rien, restait avec lui et lui donnait des idées et son avis. Il n'avait pas vraiment de talent pour le dessin, mais le mur ne manquait pas de couleur et c'était l'essentiel.

Quand nous eûmes fini de peindre la chambre de la petite, Aiyanna dessina sur le mur, un énorme ours avec un nœud papillon rouge, qui tenait de grosses sucettes colorées, dans sa patte. Elle ajouta des petits animaux en peluche autour. Je trouvai cela mignon. 


Nous montâmes les meubles nous-mêmes et nous nous amusâmes bien. Le résultat n'était pas mal, Benaï aimait beaucoup aussi. Il stressa parce que voir la chambre prête à l'emploi, lui rappelait que l'arrivée de la petite était imminente. Il espérait que tout cela serait fini avant mon accouchement.

Plus le temps passait, moins ils nous quittaient. Ils partaient de moins en moins longtemps et lorsqu'ils devaient nous quitter, ils revenaient au plus vite. 


Je m'étais bien arrondie, quand le bébé bougeait, il me faisait un mal de chien. Thala aussi, elle n'arrivait plus à se mouvoir librement, se lever et s'asseoir seule, lui était impossible. Cela nous fit rire, nous ne nous moquâmes pas longtemps, car nous vîmes que cela la blessait énormément, en plus, elle était de plus en plus fatiguée. Elle n'était plus du tout elle-même.

Nous étions rassurés, entre elle et Tekoa, tout allait mieux. Cela se voyait, nous retrouvions le Tekoa du début, très attentionné et attentif à Thala. Ils passaient beaucoup de temps à parler et faire l'amour, en fait, ils ne faisaient rien d'autre, nous confia-t-elle. 


Ils arrivaient à passer dans le monde de Thala, mais pas dans celui de Tekoa. C'était tout de même une grande avancée. Elle faisait beaucoup d'efforts pour rester sensible et sensée.

Aiyanna et Mika étaient en harmonie, ils ne se lâchaient plus et étaient de plus en plus démonstratifs, même devant Ahban.


L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant