Chapitre 62

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Nous couchâmes Dakota, Benaï et moi passâmes la soirée, tranquillement, il travailla pendant que je regardais un film, blottie sous son bras. Il me proposa d'autres prénoms que je refusai. Il se plaignit que j'étais beaucoup trop difficile. Je pris son ordinateur, le posai au sol et grimpai sur lui.


- C'est important! Elle va le porter toute sa vie, je ne veux pas le faire à la légère. Est-ce que tu imagines si tes parents t'avaient appelé Kevin ou Martin? Ça ferait moins sérieux, que Benaï... Benaï, le sanglant... Ça sonne mieux... Tu ne crois pas?


Il me fixa, l'air sombre.- Qui t'a parlé de ça?! Gronda-t-il.


- Je croyais que tu savais... Que je le savais. Que tu avais entendu... Cela l'énerva, je soupirai. - Benaï je connais ta réputation. Vous avez beau essayer de m'épargner et de me garder dans l'ignorance, je vois la réaction des gens, quand ils te voient... Quand ils me voient! Je ne suis pas bête! Tu dois être quelque chose, quand je ne suis pas dans le coin...


- Je suis désolé.


- Je me fiche de ça! Tu peux être aussi sanglant que tu le veux. Je ne te demande pas de changer. Je t'aime comme tu es.


Il écrasa ma bouche, dans un baiser passionné, il me coucha sur le canapé et déchira ma culotte et mon pantalon. Il déboucla le sien et me pénétra profondément, en même temps qu'il me mordit, au cou en lâchant un râle sauvage. Je gémis.


- Je te l'aurais dit avant, si j'avais su que tu aurais cette réaction! Soufflais-je.


Il sourit, prit appui sur l'accoudoir au-dessus de ma tête et m'embrassa encore. Il mordit ma lèvre inférieure avant de commencer à me pilonner frénétiquement.


Je m'accrochai à ses hanches avec mes jambes et agrippai ses épaules, fort, je sentis mes ongles s'enfoncer dans sa chair. Il mordit ma clavicule, puis mon sein. Son plaisir et le mien, mêlés me rendaient folle, j'appréhendai et recherchai l'orgasme.


Benaï ralentit un peu et ondula, c'était exactement ce que je voulais, mon corps s'arcbouta et j'explosai autour de lui, en même temps qu'il grogna. Il se retira presque et revint s'enfoncer au plus profond de moi. Mon corps continua d'être secoué de spasmes. Il recommença, je le bloquai, lorsqu'il arriva au fond de moi.

- Ne bouge pas... Murmurais-je.


Il se pencha lentement et mordilla mon cou, passa son pouce sur mon mamelon, tandis que je continuai de me contracter autour de son sexe, à un rythme régulier.


La sensation redescendit et je cessai de me crisper, Benaï recommença à aller et venir. Je l'attirai et l'embrassai, il m'empoigna par la nuque et se redressa, m'emportant avec lui. Il s'assit, je commençai à monter et descendre lentement en continuant de l'embrasser.


Il enleva mon t-shirt et réduisit mon soutien-gorge en lambeaux, il tira sur mes cheveux et mordilla la base de mon cou, j'accélérai.

Il s'adossa et posa ses mains sur mes seins, ils frottèrent sur ses paumes, lorsque je bougeai. Je tirai ses cheveux, il me regarda les yeux emplis de désir, il leva la tête plus haut et je mordis ma marque. Il gémit, je suçai longuement.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant