Chapitre 19

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Je sortis de la salle de bain, Benaï m'attrapa et me lança sur le lit sans ménagement. Il vint vers moi lentement et un sourire de prédateur se dessina sur ses lèvres.


Je le regardai faire, il me suffisait de le voir se déshabiller pour m'exciter et il le savait.

Crétin de chien!

Il attrapa ma cheville et me tira vers lui, je glissai sur toute la longueur du lit. Quand j'arrivai au bout, il me pénétra avec force en gémissant de plaisir. Il arracha ma serviette et me mordit le sein droit.

- Aie! Qu'est-ce-que tu fais!!!


- Chut, regarde...


Je regardai mon sein, la morsure se refermait déjà.


Qu'est-ce-que c'est que ce truc?

Je le touchai, aucune douleur, aucun sang.


- Comment?


- Les loups aiment mordre durant leurs rapports sexuels, mon corps te guérit. Ma salive plus exactement. Nous ne pouvons blesser nos conjoints.


- Ta salive me guérit?


- Tu veux essayer?


Il avait l'air d'avoir envie que j'essaie, plus que moi en tous cas...


Ces loups aimaient beaucoup trop la douleur pendant l'amour...

Je le mordis doucement d'abord et il me donna des coups de reins. J'enfonçais mes dents dans sa chair et sentis le goût du sang sur ma langue. Il grogna et me releva, il tira sur mes cheveux et mordit ma gorge.


Je m'accrochai à ses épaules et me rallongeai, il vint avec moi. Nous restâmes un instant comme ça, sans qu'il ne cesse ses coups de reins vigoureux.

Je nous fis basculer et me retrouvai au-dessus. Il me dévisagea, étonné. Je le ramenai à moi et l'embrassai avec fureur en montant et descendant avec frénésie.

Près de l'orgasme, je mordis sa lèvre inférieure, il grogna encore et j'explosai de plaisir. Il me suivit peu après...

Nous étions loin d'avoir fini, nous continuâmes jusqu'à ce que mon estomac grogne plus fort que Benaï. Nous rîmes et nous nous allongeâmes sur le lit. C'était bien la première fois que Benaï terminait, aussi essoufflé que moi.

- Tu es épatante!


- Tu n'étais pas mal non plus! Tu sais qu'à part mon endurance et les morsures, je ne vois pas la différence?


- C'est parce que j'y allais doucement avant et que maintenant tu es aussi forte que moi, ou presque. Je la vois, moi, la différence! Et si on allait prendre une douche avant le déjeuner?


- Obsédé!


Je me levai cependant et roulai des hanches jusqu'à la salle de bain, je m'arrêtai devant la porte, me retournai, Benaï me dévorait des yeux.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant