Je serrai Benaï et passai mon nez, sur la ligne de sa mâchoire, avant de me lever, de poser mon verre, de sortir de quoi grignoter du réfrigérateur et allais m'asseoir à table.
J'étais là depuis dix secondes, quand Thala vint s'asseoir à côté de moi. Je souris. Aiyanna vint avec Adam, ils prirent des couverts et un autre plat. Il coupa la moitié de mon gâteau au chocolat, le fit glisser sur l'autre plat et Aiyanna et lui s'attaquèrent à leur morceau. Sana vint enfin nous retrouver.
- Je suis désolée, ma fille.
Je lui tendis une fourchette.
- Moi aussi, je sais que c'est un choix difficile, mais fait leur confiance.
- Même si en ce moment, ils ne font rien pour que nous ayons confiance en eux. Ajouta Thala.
- Ce sont des brutes, qui règlent tout par la violence... Soupira Adam.
- Tu aimes ça d'habitude, pourtant! Rigola Aiyanna.
Nous rîmes devant son air outré.
- Oh, ça va! Tu ne vas pas faire l'effarouché avec nous! Railla Thala.
- Vous pouvez parlez! Bande de sauvageonnes surexcitées! Répondit-il.
- Je ne me sens pas concernée.
Ils me regardèrent abasourdis.
- T'es la pire! Fit Aiyanna.
- Excuse-moi?! Mon salon est à côté de ta chambre... Me moquais-je.
- Oh... C'est vrai!
Nous rîmes.
- De toute façon nous ne pouvons pas rivaliser avec Sana. Ça me donne envie de mourir... Soupira Thala, en frissonnant.
Nous pouffâmes. Nous continuâmes sur ce registre, Sana fit des blagues grivoises, qui mit Thala mal à l'aise et posa des questions, qui nous faisaient rougir, comme à son habitude.
Nous rigolâmes, jusqu'à n'en plus pouvoir. Nous nous rendîmes compte du silence des messieurs, ils nous regardaient les yeux ronds.
C'était une vision des plus hilarantes.
- Vous n'avez rien d'autre à faire? Gronda Ahban.
- Non. Dîmes nous, en cœur, hilares.
Ce qui nous fit rire encore plus. Il fronça les sourcils et se leva. Nous nous tûmes.
- Allons-y. Dit-il, à Sana.
- Ouuuuuhhhhh! Fîmes-nous, avant de rigoler.
Elle se leva.
- À demain, s'il me laisse vivre, jusque-là. Fit-elle, elle fit un clin d'œil, remplis de sous-entendus.
Nous rîmes. Ils partirent.
- Ça vous arrive souvent de parler de ça? Demanda Kel.
- Non... On y va aussi, chéri? Demanda Thala, en essayant de garder son sérieux.
Aiyanna rigola. Je me levai, évitai le regard de tous et rangeai la vaisselle et le gâteau que nous n'avions pas fini.
- Nous n'avons pas terminé, mais ça peut attendre demain, si tu es fatiguée.
- Non, ça va, vous pouvez finir.
J'allais voir Benaï et m'assis sur lui.
- Tout va bien?
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L'appel du loup
FantasyJe rouvris les yeux, haletante et en sueur, je découvris un énorme museau noir soufflant bruyamment ; il était près, vraiment près... Son souffle chaud sur ma bouche et mon nez, me donna une sensation d'étouffement. Je levai les yeux et croisai un r...