Je m'éveillai seule au lit, cela ne m'étonna pas, il était tard, si j'en croyais l'emplacement du soleil. Je trouvai Benaï assis au salon, travaillant sur son ordinateur.
- Que fais-tu encore là?
Je vérifiai l'heure. 8h34, il devrait être parti depuis une heure au moins.
- Je vais travailler d'ici, aujourd'hui.
Je soupirai.
Tout était à recommencer à cause d'une dispute?
Je soupirai encore et allais me soulager, je revins au salon, m'assis dans le canapé et me servis un café au lait.
Je croyais que nous avions réglé le problème et que cette affaire était classé, mais je m'étais apparemment trompée, sinon, pourquoi serait-il résté ici?
J'envoyai un message à Aiyanna, nous convînmes de nous voir dans 1h.
- Alors? Pourquoi tu travailles d'ici aujourd'hui?
- Je n'avais pas envie de te quitter...
- D'accord... Allons-nous, toujours, tout recommencer à chaque fois que nous nous disputerons?
Il cessa de taper sur son clavier.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Que tu n'as aucune raison de travailler d'ici et j'aimerais bien voir comment tu vas t'entrainer avec tes élèves dans le salon...
- Je me suis fait remplacer.
- Benaï, il faut que tu arrêtes, nous avons parlé et tout va bien maintenant! On s'est même réconciliés sur l'oreiller, le canapé, le sol, même contre le mur!
- Non, je ne peux pas partir. Il semble euh... Que tu sais...
- Non! Quoi, donc?
- Je me suis réveillé ce matin et tu sentais différemment.
Je humai mon avant-bras et sous mon aisselle, je ne sentis rien de bizarre. Il me regarda faire, comme si j'étais un alien fraichement débarqué. Je continuai de le fixer attendant des explications.
- Mon amour, tu es en... Chaleur...?
- Pardon?
- Je pense que c'est ça, mais je ne suis pas un expert. Tu sens différemment et j'ai beaucoup de mal à ne pas te sauter dessus...
Il regarda son entre-jambe et je constatai son érection. Je me levai promptement et m'éloignai de lui, la main sur mon pubis.
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L'appel du loup
FantasyJe rouvris les yeux, haletante et en sueur, je découvris un énorme museau noir soufflant bruyamment ; il était près, vraiment près... Son souffle chaud sur ma bouche et mon nez, me donna une sensation d'étouffement. Je levai les yeux et croisai un r...