Nous restâmes enlacés et discutâmes longtemps. Benaï était heureux que j'eus accepté de faire un enfant.
- Pourquoi tu es étonné?
- De quoi tu parles?
- Tu parais étonné que je veuille faire un bébé avec toi, pourquoi?
- Je ne suis pas étonné. Je suis heureux!
Je le regardai, sceptique.
- Je dirais que tu es les deux...
Il soupira.
- C'est désagréable, tu es beaucoup trop observatrice. Je ne suis pas le compagnon idéal, alors je suis surpris. Le fait que tu m'aimes, est déjà assez surprenant en soi.
Je tapai son torse.
- Arrêtes! Toutes les femmes te couraient après!
- Ce n'était que pour le pouvoir, ma position. Rien de plus...
- Hum...
- Tu es différente, tu m'aimes pour ce que je suis. Alors que je ne te mérite pas...
- Tu dis des bêtises.
- C'est la vérité, avec tout ce que j'ai fait...
Je l'embrassai. Je ne voulais pas en entendre plus, c'était tellement triste qu'il croit ça.
- Ça suffit. Peu importe ce que tu as fait. Je t'aime et même si, pour toi, nous sommes des opposés, ça ne changera pas les sentiments que j'ai pour toi. Ne dis plus ça. Tu es plus que ce que je n'ai jamais désiré. Tu te dénigres et je n'aime pas ça.
Il rit en tirant sur une boucle.
- Merci, mon amour, tu es si généreuse. Je tapai son torse. - Je t'aime. Dit-il, simplement. Il m'embrassa et nous fîmes de nouveau l'amour.
L'avantage de mon état? Benaï était toujours prêt.
Je m'endormis sur lui. Il me réveilla juste après l'aube.
- Arrêtes!! Tu vas me tuer! Je rigolais.
- Je t'ai laissé dormir autant que je le pouvais!
Il embrassa et mordilla tout le long de ma colonne vertébrale et s'allongea sur moi. Il dégagea mon cou et le mordilla, sa main passa sous mon corps et alla pincer doucement mon téton droit, je gémis lorsque je sentis son sexe glisser avec facilité dans mon corps.
Les orgasmes matinaux étaient les meilleurs!
Je m'étirai comme un chat heureux en le regardant sortir de la douche en sifflant. Je ris.
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L'appel du loup
FantasíaJe rouvris les yeux, haletante et en sueur, je découvris un énorme museau noir soufflant bruyamment ; il était près, vraiment près... Son souffle chaud sur ma bouche et mon nez, me donna une sensation d'étouffement. Je levai les yeux et croisai un r...