Silent after the storm

021.

꧁• Chapitres 21 •꧂

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘚𝘵𝘰𝘳𝘮𝘪 𝘚𝘵. 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴.

—     Qu'est-ce que tu fais là ? Je demande surprise en le voyant debout tel un soldat attendre devant la porte.

Il tape sur son écran.

—   J'ai remplacé un de mes collègues à la dernière minute.

— Ah le seum !

Il sourit légèrement.

— Je m'habille et je reviens. Lui dis-je

Il hoche la tête.

Je m'enfonce dans les vestiaires, rapidement, puis me change et récupère mes affaires avant de le rejoindre.

— T'es fatiguée ? Signe-t-il.

Ça fait parti du peu de phrase que je comprends tellement il me la demande.

— Pourquoi ?

— On peut se promener un peu ? Me montre t-il sur son écran et j'accepte.

On sort du club et commençons à silencieusement marcher les rues de la ville encore animées malgré l'heure tardive.

— C'est chiant de ne pas pouvoir parler ? Je lui demande brisant le silence.

Il baisse les yeux vers moi puis hoche la tête.

—   J'aurais bien aimé entendre ta voix ou ton rire.

Il sourit légèrement.

—    Et aussi, c'est quoi le problème avec la proximité. T'as jamais touché quelqu'un ?

Il tape sur son téléphone.

—    En soi, ce n'est pas la proximité qui me pose problème, je ne veux juste pas être touché.

—    Pourquoi ?

Pendant un quart de seconde, je vois son esprit aller ailleurs mais je ne le relève pas.

—    Tu sais quoi ? On passe. T'as des questions à me poser ? T'es vraiment pas curieux.

Il tape.

—    Je sais tout ce qu'il y a savoir.

À cet instant, je ne sais pas si il parle au sens littéral ou si c'est une manière de dire, car, il est bien gentil mais, des fois, il fait un peu peur. Pas dans le sens, tu veux plus jamais lui parler mais dans le sens : sous l'aspect calme et détaché qu'il renvoie il y a une lueur de folie.

—    C'est quoi ton nom ? Je lui demande.

Doucement, il se tourne vers moi et signe chaque lettre le plus lentement possible.

— E. Z.  E. Q. U. I.   E. L

Ezekiel.

—    C'est beau comme prénom.

—    Merci.