037.

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Chapitres 37









𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘚𝘵𝘰𝘳𝘮𝘪 𝘚𝘵. 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴.





J'arrive dans l'immense building rempli d'hommes et de femmes en tenues professionnelles impeccables. Je me marche vers l'accueil encore angoissé du mail que j'ai de la part de Knightley McLangley disant vouloir discuter.

Après m'avoir licencié, je me demande réellement ce qu'il me veut. Peut-être me bannir de la l'Etat pour ne pas que je puisse croisé son frère.

   Bonjour, j'ai un rendez-vous avec Mr. McLangley, dis-je en m'approchant du comptoir.

L'homme derrière le comptoir me jette un coup d'œil rapide avant de pianoter sur son clavier.

    Une seconde, dit-il, concentré.

Après un bref instant, il me tend un badge avec un sourire poli.

   Montez jusqu'au huitième étage, c'est la porte 484.

Je hoche la tête, acceptant le badge avec un léger sourire en retour, avant de me diriger vers l'ascenseur. Pendant que les portes se ferment, je respire profondément, essayant de calmer la nervosité qui monte en moi. Je ne sais pas vraiment pas pourquoi il m'a convié ici.

Arrivée au huitième étage, je marche jusqu'à la porte indiquée. Je reconnais la porte 484 car elle est tenue par une dizaine d'agents de sécurité que je salue. Je me recoiffe rapidement une dernière fois avant de frapper doucement.

—  Entrez, résonne une voix grave à travers la porte.

J'entre, et la première chose que je vois, c'est lui, assis derrière son bureau, concentré sur son ordinateur. Il lève à peine les yeux, me scrutant rapidement avant de me désigner le canapé en cuir, une invitation à m'asseoir.

Je m'installe, mon regard curieux parcourt chaque détail de la pièce comme une enfant dans un magasin de bonbon. Il se lève enfin, se dirigeant vers son minibar. D'un geste fluide, il prépare un verre d'eau qu'il pose devant moi, avant de prendre place dans le fauteuil en face du canapé.

  De quoi vous rafraîchir, dit-il simplement, ses yeux fixés sur moi.

  Merci, murmurai-je, prenant le verre avec un sourire que j'espère confiant.

Il s'appuie contre le dossier de son fauteuil, m'observant alors je l'observe en retour sans détourner le regard.

    Je tenais à m'excuser personnellement pour mon comportement lors de notre dernière rencontre, dit-il finalement.

Je fronce les sourcils, surprise. Je ne m'attendais pas à cela de sa part.

   J'admets avoir été injuste, en vous punissant pour des actes qui ne sont pas les vôtres. J'espère que vous accepterez mes excuses.

   Donc je ne suis pas virée ? Demandé-je, car c'est la seule chose qui m'importe. Je m'en fiche de ses excuses.

    Non, répond-il.

J'hoche la tête, satisfaite, un sourire léger sur le visage tandis qu'au fond de moi, je saute de joie. Je n'étais pas prête à me séparer de mon salaire ainsi que ma voiture.

    Alors, j'accepte vos excuses, conclus-je.

Il hoche la tête à son tour, son regard se faisant plus intense.

Silent after the storm Où les histoires vivent. Découvrez maintenant