Silent after the storm

019.

꧁• Chapitres 19 •꧂

𝐏𝐚𝐬𝐬é
𝘒𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵𝘭𝘦𝘺 𝘚𝘢𝘨𝘦 𝘔𝘤𝘭𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦𝘺
20 ans.

—    Vous ne dormez toujours pas ? Demande mère lorsqu'elle entre dans ma chambre.

Je secoue la tête.

—   Père a prévu de me faire un examen demain.

Elle souffle puis ferme derrière elle avant de prendre place au bout de mon lit.

— Viens par là. Dit-elle en tapotant la place à côté d'elle.

Je lève la tête de mon cahier puis me lève lentement avant d'aller m'asseoir à ses côtés.

— Comment tu vas ? Elle demande en balayant mes mèches blondes de mon front.

Je souris seulement comme réponse tandis que ses mains caressent doucement mon visage et je ferme les yeux le temps de quelques secondes profitant de ce moment de douceur.

— T'es épuisé, constate-t-elle.

J'hoche la tête.

En ce moment père ne me lâche pas, il est encore plus exigeant que d'habitude. Il suit mes chaque faits et gestes avec minutie et me reprend pour chaque petite fautes que je commets. Mentalement, je suis épuisé.

— J'essaie de lui faire comprendre qu'il devrait te laisser un peu plus de liberté mais tu connais ton père, il n'en fait qu'à sa tête.

Je secoue la tête.

— C'est pas grave. Dis-je.

Elle me tire dans ses bras puis me tient fort contre elle et presque automatiquement, je fonds en sanglots. J'en peux plus.

Ma mère a toujours été mon soutien dans ma vie. On a toujours eu un lien très fort, je ne saurais l'expliquer. Je sais que c'est difficile pour elle de me voir comme ça mais elle n'a pas trop son mot à dire avec père et je ne veux pas non plus qu'elle se mette dans son viseur car il pourrait lui faire du mal.

TOC    TOC    TOC

Je me retire rapidement de ses bras avant de sécher mes larmes.

—   Knightley, c'est moi, j'arrive pas à dormir, chuchote Rare à travers la porte.

—   Entre.

Aussitôt, la porte s'ouvre sur lui. Lorsqu'il remarque maman, il reprend une posture droite et sérieuse.

—   Mère, dit-il. Je ne savais pas que vous étiez là.

Elle se lève me caresse doucement la tête puis se dirige à la porte.

—   Je partais. Dormez bien.

—   Vous aussi, nous disons en même temps.

Elle ferme la porte derrière elle et Eze saute directement sur mon lit avant de s'introduire sous la couverture.

—   Pourquoi ton lit est plus confortable que le mien, dit-il alors que je retourne à mon bureau.

—   On a littéralement le même.