Silent after the storm

014.

꧁• Chapitres 14 •꧂

𝐏𝐚𝐬𝐬é
𝘙𝘢𝘳𝘦 𝘌𝘻𝘦𝘬𝘪𝘦𝘭 𝘔𝘤𝘭𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦𝘺
17 ans.

—   Ça commence à bien faire ton comportement, Rare. Continue comme ça et je vais t'envoyer dans un autre pays réfléchir deux fois à tes bêtises, menace mon père, ses yeux lançant des éclairs.

—   Il est insupportable, ma parole, lance ma mère en me regardant d'un mauvais œil.

—   Je suis juste sorti fêter ma victoire avec les garçons, me défends-je.

—   Quand est-ce que tu comprendras que tu n'as pas à sortir comme bon te semble ? S'exclame père.

—   Depuis quand c'est interdit de sortir ? On doit tous rester enfermés à la maison comme Knightley maintenant ? Répliqué-je.

—   Rare ! Gronde Knightley.

— Tu ne fais pas ce que tu veux, tu as des obligations. Tu n'es pas n'importe qui ! Tu es un McLangley. Gronde père. Et tu ne vas pas gâcher ce que ma famille a battit, encore moins, toi, qui n'apporte rien à l'héritage familial contrairement à ton frère.

— Si apporter l'héritage familial veut dire vivre comme vit Knightley alors c'est avec fierté que je n'apporterai jamais rien à cette famille et encore moins à vous.

Brusquement, père se lève de sa chaise.

—   Je te conseille de ne pas faire le malin, jeune homme, et de bien faire attention à comment tu t'adresses à moi, dit-il en s'approchant, sa carrure imposante se plaçant face à moi.

—   J'ai rien dit de mal, dis-je en levant les yeux vers lui pas le moins du monde effrayé. C'est juste ce que je pense.

—   Et arrêtez de répondre ! Me hurle t-il au visage.

—   Sinon ? Je lance. Qu'est-ce que tu vas me faire ? Rétorqué-je, sentant l'adrénaline monter en moi.

C'est la première fois de ma vie que je le tutoie.

—   EZEKIEL ! Crie mère, choquée par mon insolence.

Je ne suis pas Knightley, je n'ai aucune obligation envers lui ni qui que ce soit. S'il fait l'erreur de me toucher, je ne vais pas rester les bras croisés. Il me regarde, rouge de colère, et je sens qu'il a juste envie de m'en coller une, mais au lieu de ça, il se recule d'un pas avant de sortir de la pièce.

Pendant quelques secondes, personne ne dit rien, et je rebrousse également chemin pour rejoindre ma chambre. J'en ai marre d'être ici, je veux partir. Sans grande surprise, Knightley arrive, pas le moins du monde amusé.

—   Tu vas t'excuser tout de suite ! Il gronde.

Un rire involontaire s'échappe de ma bouche.

—   Même pas en rêve.

— Pardon ? S'exclame t-il.

Je balance mon sac et me tourne vers lui.

— Même pas en rêve, je répète.

Il me regarde ahuri puis reprend rapidement son expression mécontente.

—   C'est quoi ton problème ? Balance t-il.

—   Tout. Vous tous, je m'écris.