045.

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Chapitres 45








𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘒𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵𝘭𝘦𝘺 𝘚𝘢𝘨𝘦 𝘔𝘤𝘭𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦𝘺.










Elle s'est endormie, sa tête posée sur mon épaule.
Je ne sais pas quand est-ce qu'on nous sortira d'ici,
j'ai l'impression que ça fait des jours. Ma tête vacille également de temps à autres dû à la fatigue qui commence à être difficile à supporter. Je ferme les yeux et doucement ma tête se repose sur la sienne. J'essaie de ne pas m'endormir, ce qui n'est jamais difficile d'habitude mais cette fois, l'épuisement commence à me gagner. Mes paupières sont lourdes, et je lutte contre le sommeil, jetant des coups d'œil furtifs pour m'assurer qu'elle est à l'aise. Mais la fatigue finit par l'emporter, et peu à peu, je me mets à somnoler jusqu'à complètement m'endormir.

—   Ils sont là !

    Ils sont mignons, ajoute une voix moqueuse.

Je sens Stormi bouger légèrement à côté de moi,
et mes yeux s'ouvrent aussitôt, la fatigue toujours présente. Elle grogne doucement, se redressant lentement alors que Zion apparaît devant les portes.
Il a ce sourire insupportablement amusé collé aux lèvres.

     Rise and shine ! Chante Zion debout devant les portes.

Je lui lance un regard glacial, incapable de supporter autant d'énergie si tôt après notre calvaire dans l'ascenseur.

      Merci beaucoup, Knight ! Des centaines de personnes n'ont pas pu rentrer chez elles hier soir
à cause de ton absence.

    Tais-toi, Stormi rétorque à mes côtés, grinçant des dents en se frottant les yeux, encore très épuisée.

Je m'étire puis me relève doucement avant de me tourner vers elle et lui tendre ma main qu'elle attrape pour s'appuyer dessus, et ensemble, nous sortons de
ce foutu ascenseur.

    On dirait que vous avez mal dormi, plaisante Zion en secouant la tête.

    Ferme-la, Stormi et moi énonçons en chœur, parfaitement synchronisés dans notre agacement.










‧₊˚












     Vous n'êtes pas obligé de travailler ce soir, on trouvera une remplaçante.

Elle hoche la tête, un léger sourire sur le visage, visiblement encore épuisée par la nuit passée dans l'ascenseur.

Merci beaucoup, dit-elle d'une petite voix, presque gênée par toute cette attention.

Je ferai le nécessaire pour vous dédommager pour cet incident, ajoutai-je.

C'est vraiment gentil de votre part, dit-elle avec gratitude sincère. Mais se sera pas nécessaire, murmure-t-elle, sa voix presque éteinte. J'ai juste besoin de repos.

C'était pas une question, dis-je.

Elle se mord légèrement la lèvre. Je vois dans ses yeux qu'elle veut protester, mais elle finit par hocher doucement la tête.

Silent after the storm Où les histoires vivent. Découvrez maintenant