044.

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Chapitres 44








𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘚𝘵𝘰𝘳𝘮𝘪 𝘚𝘵. 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴.






L'agent de sécurité frappe doucement à la porte, attirant mon attention.

    Mr. McLangley aimerait vous voir, m'informe-t-il.

J'ai fini mon shift, il y a quelques minutes ; je me
suis rhabillée dans des vêtements confortables et  m'apprêtais à rentrer chez moi.

Qu'est-ce qu'il y a encore ?

    Lequel ? Demandai-je, un sourcil haussé.

     Knightley. Répond-il.

Je rassemble mes affaires sans un mot, range rapidement mon téléphone et me lève, le suivant
à travers les longs couloirs jusqu'à l'ascenseur. Lorsque nous arrivons à la porte du bureau de Knightley, l'agent de sécurité l'ouvre d'un geste
fluide, me laissant entrer.

À peine ai-je franchi la porte que je remarque Zion, installé nonchalamment sur un fauteuil, un grand sourire éclairant son visage dès qu'il m'aperçoit.

    Stormi ! S'exclame-t-il, un grand sourire collé aux lèvres comme si nous étions des amis de longue date.

Je ris légèrement, surprise par son enthousiasme.

      Vous allez bien ? Lui demandai-je poliment, tout en sentant la présence imposante de Knightley dans la pièce, observant chacun de mes faits et gestes.

     Ça va et toi, ma libellule ? Rétorque Zion avec un clin d'œil.

Je pouffe de rire mais m'interrompt net lorsque mon regard croise celui de  Knightley : sombre et froid.  Son expression est dure, sans une once d'amusement, me rappelant que je ne suis pas là pour plaisanter.

   Fermez la porte derrière vous, ordonne-t-il, sa voix basse mais autoritaire.

Je fronce les sourcils, sentant un léger picotement d'agacement monter. C'était quoi, cette froideur soudaine ?

    S'il te plaît, c'est pour les chiens ? Lui rétorqué-je, frustrée.

    Ouais, Knight, s'il te plaît, c'est pour les chiens ! Ajoute Zion, appuyant ma remarque avec un sourire provocateur.

Knightley nous fixe tous les deux, visiblement agacé, mais finit par céder.

     S'il vous plaît, finit-t-il par dire, d'une voix lente.

—      Nettement mieux, dis-je, un sourire faussement satisfait aux lèvres.

Je ferme la porte et m'avance vers lui, sentant le poids de son regard sur mon entièreté.

     Vous vouliez me voir, patron ? Dis-je d'une voix mielleuse, les yeux en biche et un sourire en coin s'étirant sur mes lèvres.

Zion, de son côté, étouffe un petit rire, mais je sens déjà que mon jeu n'amuse pas du tout Knightley. Il s'appuie contre le dossier de son fauteuil, ses doigts se rejoignant devant lui alors que ses yeux deviennent plus froids.

Vous avez des nouvelles de mon frère ? Demande-t-il d'un ton brusque, évitant complètement de réagir à ma provocation.

Je sens mon cœur se serrer brièvement à la mention d'Ezekiel, me rappelant notre dernière conversation tendue. Il était parti précipitamment, et depuis... rien.

Silent after the storm Où les histoires vivent. Découvrez maintenant