Silent after the storm

047.

꧁• Chapitres 47•꧂

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘒𝘯𝘪𝘨𝘩𝘵𝘭𝘦𝘺 𝘚𝘢𝘨𝘦 𝘔𝘤𝘭𝘢𝘯𝘨𝘭𝘦𝘺.

—      Alors ? Comment ça fait de diriger une des
plus grandes entreprises du pays en étant si jeune ? Demande-t-elle, un sourire intrigué aux lèvres.

Je laisse échapper un léger rire.

— Stressant, avoué-je, mais avec un sourire en coin.

Elle éclate de rire, balançant ses longs cheveux blonds en arrière. Elle est magnifique, c'est indéniable. Dire le contraire serait se mentir.

— Mais, il y a des bons côtés, dis-je, mon sourire s'élargissant.

— Lesquels ?

— L'argent, lancé-je.

Elle rit encore, et je me joins à elle. Elle est d'une simplicité que je n'ai pas connue depuis longtemps.

— Et vous ? Vous aimez ce que vous faites ? Lui demandé-je.

Son regard devient un peu plus sérieux, une ombre d'hésitation passe dans ses yeux.

— Pas vraiment, confie-t-elle finalement, mais je ne veux pas décevoir mon père, alors je continue.

Ses mots me frappent plus que je ne l'aurais cru, une vérité à laquelle je m'identifie trop facilement.

— Vous devriez faire ce que vous aimez. Vous êtes sa seule fille, il vous pardonnera, dis-je.

Elle secoue légèrement la tête, un sourire doux mais presque attristé.

— Je n'en suis pas si sûre, murmure-t-elle.

— Moi, j'en suis certain, répondis-je, mon regard soutenant le sien.

Ses yeux verts rencontrent les miens et sourit, reconnaissante.

— Merci, dit-elle doucement.

Je lui adresse un sourire en retour.

— Et sinon, en dehors du travail, qu'est-ce que vous aimez faire ? Dites-moi que vous ne passez pas tout votre temps à travailler, plaisante-t-elle en arquant un sourcil.

Je pince mes lèvres, et elle jette théâtralement ses bras en l'air, exagérant son exaspération.

— Mais pourquoi ? Il y a tant de choses à découvrir ! Insiste-t-elle avec enthousiasme.

— On va dire que... j'ai du mal à m'amuser. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion d'apprendre, murmuré-je en haussant les épaules.

— Le fils aîné, sur qui tout repose, devine-t-elle, un sourire compréhensif aux lèvres.

— Bingo.

Elle prend son verre et en sirote une gorgée, un air taquin soudainement dans le regard.

— Je pourrais vous apprendre. Ce n'est pas si compliqué que ça, vous verrez. Si vous le voulez bien évidemment.

Je ne m'attendais pas à cette proposition, et pourtant, un sourire sincère étire mes lèvres.

— Je garde l'offre dans un coin de ma tête.