Silent after the storm

020.

꧁• Chapitres 20 •꧂

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘚𝘵𝘰𝘳𝘮𝘪 𝘚𝘵. 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴.

— C'est quoi qui te fait sourire comme ça ? Me taquine Irizya.

— Depuis tout à l'heure, elle a le sourire jusqu'aux oreilles, ajoute Emiko.

Je ris légèrement embarrassée.

—    C'est "Mr Silence" qui te fait cette effet ? Énonce Emiko en riant de moi.

Évidemment, je leur en ai parlé et depuis, elles ont décidé de le renommer ainsi à défaut de pas connaître son nom.

—  Je lui ai conseillé de regarder une série la semaine dernière et il vient de m'envoyer un message pour me dire qu'il n'arrive plus à lâcher ses yeux de son écran. Je leur explique.

—    Donc maintenant vous vous parlez même par message ? Dit Irizya, avec un sourire en coin.

—    Apparemment, réponds-je. Mais c'est absolument pas ce que vous croyez, c'est purement amical.

—   Ah bon ? Dit Emiko croyant pas un mot de ce que je dis.

—   On a eu une discussion et il m'a littéralement interdit de l'aimer au-delà de l'amitié et ça me va très bien, j'ai pas la tête à être en couple. Dis-je.

—    Les amitiés comme ça finisse tout le temps mal. Exprime Irizya.

—    C'est clair, dit Emiko. Il y en a un de vous deux qui va développer des sentiments, l'autre personne sera pas prête. Vous allez-vous faire du mal mais vous allez continuer à vous parler, et ça va devenir toxique— je connais déjà.

Je lève les yeux au ciel.

—    On est pas dans un film, je dis. Si jamais ça arrive, on arrêtera tout simplement de se parler, c'est pas comme ci c'était mon meilleur ami.

—    Tu me donneras raison. Mieux vaut prévenir que guérir. Dit-elle.

C'est vrai qu'après notre petite sortie après le club pour manger, on s'est assez vite rapproché. Pas dans
le sens amoureux mais amicalement. On s'est échangé nos numéros et maintenant c'est devenu notre petit rituel de se retrouver tout les samedis après le club pour manger.

— Vous inquiétez pas pour moi, je leur dis.

— C'est toi qui voit. Juste, la prochaine que tu le vois prend le discrètement en photo.

— Ok.

ੈ✩‧₊˚

— Ça va mon bébé ?

— Ça va et toi ? Dis-je en serrant mon père dans mes bras.

— Tranquille ! Dit-il et je ris.

Mon père assez jeune par rapport à mon âge. Ils nous ont eu à dix-huit ans et je crois que ça les a traumatisé car après ça ma mère a été catégorique sur le fait qu'elle ne voulait plus de gosse.