046.

576 42 127
                                    














Chapitres 46








𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘚𝘵𝘰𝘳𝘮𝘪 𝘚𝘵. 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴.









On est toutes assises à notre table habituelle au fond du café, près des grandes fenêtres qui laissent entrer juste assez de lumière. Irizya tourne lentement sa cuillère dans son latte, les yeux rivés sur moi avec un mélange de curiosité et d'inquiétude.

     Donc c'est définitivement fini avec lui ? Demande Irizya, ses yeux légèrement plissés comme si elle n'arrivait pas à y croire.

    Ça n'a jamais commencé, dis-je.

    Mais vous vous êtes embrassés, ajoute Emiko, qui sirote son cappuccino en me fixant avec insistance.

    Et alors ? Ça veut rien dire.

Un silence s'installe.

     De toute façon, ça allait arriver un jour. Les gens comme lui ne fréquentent pas les gens comme nous. C'est un miracle que ça soit arrivé, dit-elle d'un ton détaché.

Irizya fronce les sourcils.

      Sloane est pas particulièrement riche, du moins elle m'en a pas l'air, dit-elle, l'air de réfléchir à voix haute.

C'est quand même un connard. Il te fait la déclaration de l'année et parce que vous vous
êtes un peu pris la tête, il disparaît sans un mot
et retourne avec elle. Lance Emiko.

Je m'en fiche qu'il soit avec elle, c'est le fait qu'il me ghost qui m'énerve.

Emiko et Irizya échangent un regard, visiblement pas convaincues, puis elles lèvent les yeux au ciel en parfaite synchronisation.

Genre, on va faire semblant de te croire, ironise Irizya avec un petit sourire en coin.

      Bref, je veux plus en parler, dis-je en coupant court, exaspérée.

     Comme tu voudras, répond Irizya, les yeux compréhensifs. De toute façon, Knightley est mieux, ajoute-t-elle avec un sourire malicieux.

Dis ce que tu veux, mais ça te touche. Sinon, tu serais pas là à te prendre la tête, rétorque Emiko avec un sourire narquois.

Je soupire.

C'est pas ça. C'est juste... une question de considération. Bref. Je veux pas en parler.

     Knightley est beaucoup mieux de toute façon, dit Irizya.

      Non, Rare est mille fois mieux, réplique Emiko, un sourire aux lèvres.

Je roule des yeux, soupirant.

      En plus, il est blond, c'est rédhibitoire, ajoute Emiko

Irizya ricane en haussant les épaules.

      Justement, ça le rend encore plus sexy.

Au même moment, mon téléphone vibre sur la table. Comme si le destin s'amusait à jouer avec mes nerfs. Je jette un coup d'œil rapide à l'écran, et je vois un message de Rare. Les filles se penchent, leurs yeux s'ouvrant en grand avec une excitation sans nom.

Silent after the storm Où les histoires vivent. Découvrez maintenant