Silent after the storm

018.

꧁• Chapitres 18 •꧂

𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁.
8 𝗮𝗻𝘀 après la tragédie.
𝘚𝘵𝘰𝘳𝘮𝘪 𝘚𝘵. 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘪𝘴.

Ça va faire maintenant un peu plus de trois semaines que je travaille au Silent Sin et je ne vais pas le cacher, c'est facilement devenu un des meilleurs clubs de l'état. Tout se passe super bien, mes nouveaux collègues sont adorable et en plus de ça, je me suis
fait un ami, pas un collègue mais un vrai ami. Il ne travaille pas tout les jours malheureusement, juste trois fois dans la semaine, j'ai pas trop compris son poste mais je pense qu'il fait parti de la sécurité. M'enfin, comme à notre habitude nous nous rejoignons dans la salle de pause.

— J'ai trop mal au pied ! M'exclame je dès lors que je rentre dans la pièce.

À chaque fois je me dis que je mettrai plus de talons hyper haut mais je finis toujours pas les remettre. Je m'assoie sur la chaise, massant mes pieds au passage et il me regarde faire silencieusement.

— Rappelle-moi d'acheter des talons moins hauts.

Il hoche la tête.

— Ça va ? Signe t-il.

— Top et toi ? Dis-je en portant mon attention sur lui.

Il prend son téléphone puis tape, c'est le moyen le
plus efficace qu'on a trouvé pour discuter mais je commence à comprendre certaines choses en langue des signes.

— C'était la soirée la plus longue de ma vie, il me montre.

Je ris.

— C'est vrai que c'était grave blindé ce soir. Je me lève puis récupère dans mon sac un pull et un jogging que j'enfile au dessus de ma robe. T'es occupé après ? J'ai envie de manger des sushis, tu viens ?

Je vois qu'il hésite peu certain.

— Promis, je vais pas te kidnapper, dis-je en riant, mais je m'arrête net face à son expression qui s'assombrit.

Je fronce les sourcils ne comprenant ce qui se passe.

— Je rigolais hein...

Son regard ne me lâche pas.

— C'était une blague, répète je doucement.

C'est évident que c'était une blague non ?

Il secoue la tête comme pour revenir à la réalité puis masse ses tempes, je le regarde faire un peu perdue. Il lève les yeux vers moi puis tape sur son téléphone.

— Désolé, je prends du temps à comprendre le second degré.

J'hoche doucement la tête.

— C'est pas grave. Souris-je.

— Et oui, je veux bien venir avec toi. Tape t-il.

— Super !

ੈ✩‧₊˚

— Goûte, je lui tends un sushi.

Il grimace.