Comme je l'avais dit, je n'arriverai jamais pas à dormir dans cette chambre. L'odeur de Jenna était imprimée sur les oreillers, les draps, dans la pièce. En allant me doucher pour me coucher, j'avais remarqué que les produits de Jenna n'y étaient plus à leur place habituelle et ça avait suffi pour me faire pleurer sous ma douche moi qui pensais que je ne pourrai plus pleurer. En sortant de la douche, je me promis de ne plus pleuré, ça n'allait pas me la ramener.
Après m'être séché, je partis dans mon dressing prendre quelque chose à mettre pour dormir et je remarquai une chose. Elle avait vraiment fait ce qu'elle m'avait dit. Elle m'avait dit qu'elle me prendra mon linge pour partir et il y avait mes trucs qui avaient vraiment disparu. Hier soir, ils étaient là, elle avait fait sa valise avant d'aller en cours. On dirait qu'elle savait qu'elle finira à l'hôpital à la fin de la journée.
Je regardai la place où le pyjama qu'elle m'avait offert était habituellement mais je ne vis rien. Je regardai dans le tiroir dans lequel elle prenait mes hauts pour dormir et remarquai que la pile avait baissé. Je regardai pour mes joggings et vis qu'il en manquait plusieurs. Avait-elle au moins pris du linge qui lui appartenait ? Je resserrai la serviette autour de ma taille et allai voir dans ses affaires. Elle avait pris quelques affaires mais pas beaucoup.
Je secouai la tête et souris avec tristesse. Elle était vraiment partie. Ce serait bien si elle me revenait en santé mais moins têtue quoi que, je me contenterai d'elle même si elle revenait encore plus têtue. Il fallait juste qu'elle revienne, je ne voulais que ça.
Je partis m'habiller et remarquai que mon parfum avait disparu.
Vraiment Jenna ?
Je mis mon cellulaire sur la table de nuit, allai éteindre la lumière et entrai sous les couvertures. Le lit était vide et froid sans elle. Mes bras étaient vides sans elle. J'étais vide et perdu sans elle. Je regardai la place où elle mettait sa tête habituellement et essayai de l'imaginer couchée, là devant moi en train de me sourire mais je n'y arrivai pas.
Je me mis sur le dos et me mis à fixer le plafond encore parti dans mon monde. Je ne pourrai jamais dormir sans avoir de nouvelles d'elle et dans cette pièce. En fait, je ne crois pas que je pourrai dans cette maison. Si je disais vouloir dormir dans le salon, j'allai me rappeler des moments que nous avions passé à regarder des films, elle dans mes bras, en train de rire, en train de blaguer.
Je restai plus de 3 heures couché sur le dos en train de réfléchir. Il était maintenant minuit. Je poussai un soupir et me levai de mon lit. Je pris mon cellulaire, mis un t-shirt et partis dans la salle de gym qu'il y avait dans cette maison et que je n'utilisais presque jamais. Je préférais courir dehors qu'à l'intérieur.
Je ne fus pas surpris de voir Déreck en train de faire un marathon avec la musique assez forte dans la pièce. Une chance que c'était insonorisé parce que je ne crois pas que quelqu'un aurait pu réussir à dormir.
- Toi non plus, tu n'y arrives pas, dit-il le souffle court en tournant la tête vers moi.
- Non, pas vraiment, je dois me mettre KO avant d'y arriver, dis-je en montant sur le tapis à côté de lui.
Je regardai l'écran et vis qu'il courait depuis déjà 30 minutes.
- Gabbie dort ? elle s'en sort comment ? dis-je en lui parlant fortement mais la musique gâchait tout. Je partis baisser le son.
- En fait, je lui ai un peu obligé à le faire, dit-il quand je lui reposai la question quand je revins à côté de lui.
- Tu as vraiment fait ça ? dis-je surpris.
- Oui...j'avais, ces pilules alors, je les lui ai donné, dit-il le souffle court.
Je jetai un regard sur le moniteur et vis à quelle vitesse il avait programmé le tapis. Je me disais que c'était impossible qu'il soit dans un état pareil après juste une trentaine de minutes. Je baissai la vitesse.
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What about us ? ( Français )
Fiction généraleIls sont les quatre et ont trois choses en commun. Ils sont déçus, perdus et, ils cherchent tous leur moitié. Peut-être que la vie ne sourit pas toujours mais il faut savoir lui sourire. #71 le 25 février 2016, j'espère que vous me aimerez et fe...