Finalement, après plusieurs heures à attendre que l'on puisse voir Jenna, nous n'avons même pas eu l'occasion de la voir parce que son état avait empiré et les médecins avaient dû la réanimer. Dès que son état s'était stabilisé, ils nous avaient annoncé qu'ils devaient immédiatement l'envoyer dans le centre alors, le seul moment que nous avons pu la voir c'était quand elle était sortie de la chambre accompagnée de plusieurs infirmiers. La voir sous les couvertures et plusieurs machines à côté d'elle pour la maintenir en vie m'avait vidé de toutes mes forces, de toutes pensées cohérentes. Au lieu de 8 médicaments au début, elle s'était retrouvé 13 parce que les drogues l'avaient trop endommagé.
En la voyant, même Gabbie avait des envies de meurtre, elle qui disait que ça ne servirait à rien. Jenna n'avait plus de couleur déjà qu'elle était assez pale. Elle était devenue aussi blanche que les draps qui la recouvraient et elle paraissait sans vie. J'avais eu peur qu'elle ne soit vraiment partie mais les bruits qu'émettait le moniteur m'avaient rassuré. Les médecins avaient réussis à la réanimer.
Nathan et Déreck avaient dû rentrer à la maison chercher les papiers et les effets personnels de Jenna pendant que moi, je parlais au médecin. Nathan a dit à Déreck et moi avoir du nouveau sur ce qui s'était passé. Il avait même trouvé une personne susceptible d'être coupable. J'avais appris que les chances que Jenna avait de survivre au traitement étaient devenues très minces.
Comment une journée pouvait être aussi dégueulasse ? Autant de choses dans 24 heures, autant de souffrance, de désespoir et de haine en si peu de temps.
Maintenant, ma Jenna était partie pour je ne sais combien de temps. Je ne savais pas quand j'aurai la chance de le revoir.
- Cam, on doit rentrer, nous n'avons plus rien à faire ici, me dit Gabbie en me regardant de ses orbites éjectés de sang. Les miens devaient être pareil en ce moment aussi et peut-être pires.
Je pris une grande respiration et ramenai la tasse de café fumante à ma bouche pour prendre une gorgée. J'ai toujours détesté le café et son odeur mais ce moment, j'avais juste besoin de quelque chose qui m'aidera à être sur pied.
- Non, tu peux rentrer avec Val et Hayden, Déreck, Nathan et moi, on a quelque chose à faire avant de rentrer, dis-je après avoir avalé le liquide dégelasse que je venais de me mettre dans la bouche.
- Vous allez faire quoi ? me demanda-t-elle avec suspicion.
- Quelque chose, on part parler aux policiers, dis-je en le levant. Je mentais mais j'avais besoin de faire ce que nous allions faire.
- Ce n'est pas nécessaire de leur parler, il me semble que Nate peut accéder aux infos facilement, dit-elle.
Tu es trop vive et intelligente Gabbie, exact, nous n'allons pas voir les policiers.
- On sort, ne nous attends pas, je ne sais pas quand on rentrera, les autres vont être là bientôt en plus pour t'aider avec les enfants, ne t'inquiète pas pour nous, dit Déreck en déposant un baiser sur la tête de sa femme.
Je me retins de pleurer encore une fois en les voyants se donner un câlin et s'embrasser doucement. Je savais qu'ils ne faisaient que se consoler mais je me sentis si vide et seul en ce moment. Jenna reviens-moi.
Déreck salua Hayden et Val avant de venir nous rejoindre. On marcha jusqu'à la sortie de l'hôpital et dans le froid jusqu'à ce qu'un taxi passe devant nous. On monta et donna l'adresse de l'endroit où nous voulions aller. Cette fois-ci, rien ne pressait, mieux valait que le chauffeur prenne tout son temps question de nous laisser le temps de nous calmer un peu plus dans notre colère. Quand on arriva devant le grand immeuble d'appartement, on descendit le taxi et je tendis un billet au chauffeur sans prendre la peine d'attendre la monnaie.
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What about us ? ( Français )
General FictionIls sont les quatre et ont trois choses en commun. Ils sont déçus, perdus et, ils cherchent tous leur moitié. Peut-être que la vie ne sourit pas toujours mais il faut savoir lui sourire. #71 le 25 février 2016, j'espère que vous me aimerez et fe...