What about us ? ( Français )

Chapitre 42

-Dans la peau de Nathan-

J'étais en train de cuisiner un repas pour Val et moi quand, mon cellulaire sonna. J'avais passé les deux dernières heures à  m'inquiéter pour Greg et Cam puisque, je savais qu'ils avaient décidé d'aller chez ce Cédric.

- Prends-le, il est dans ma poche droite, Val, dis-je en retournant la viande avant de l'arroser avec mon vin rouge.

Je sentis la main de Val entrer dans ma poche et elle sortit le cellulaire.

- Tu peux répondre, dis-je. Je n'avais rien à lui cacher alors, je m'en fous qu'elle réponde au téléphone à ma place et en plus, je lui faisais complètement confiance.

Elle hocha la tête et fit ce que je lui ai dit pendant que je supervisait les légumes.

- Oui, je suis sa copine, je peux vous aider ?

Je n'en revenais toujours pas d' être tombé amoureux de cette fille. Je veux dire, j'étais assuré que ça ne m'arrivera plus et j'avais tout fait pour empêcher cette possibilité. 

Notre première rencontre avait été bizarre, notre deuxième désastreuse et à chaque fois que j'y repensais, j'avais envie de m'excuser des milliers de fois pour avoir été aussi peu moi. Ce n'était pas dans mes habitudes de traiter les filles ainsi.  Mes défunts parents m'avaient clairement appris à ne pas agir en salaud, mais j'avais fait le grand contraire avec Valentine.

Maintenant, elle était devenue indispensable à mon bonheur.

- Chéri ? Nate ? On doit partir au commissariat,  dit Val en fermant le four.

- Comment ça ? Pourquoi ça ? Calmes-toi, dis-je en mettant mes mains sur ses épaules.

- Cam et Greg se sont fait arrêtés, dit-elle alarmée.

Ils sont été plus loin que je ne le pensais. Je n'aurais pas du les laisser y aller seuls. Merde.

- On y va, dis-je en prenant mon cellulaire. On se dirigea vers le hall, prit nos manteaux.

- Val, tu ne sors pas sans t'être habillée correctement, dis-je  en lui mettant sa tuque avant de passer mon foulard autour de son cou.

- Je vais bien, je ne suis pas malade, me dit-elle.

- Je m'en fous, tu as dit ne pas te sentir bien, dis-je en prenant mes clés et on sortit de la maison. 

Je lui prit la main et on se dirigea vers ma voiture.

- Je n'ai rien, tu fais trop attention, j'ai juste mal à la tête, me dit-elle.

- Arrête, tu sais que c'est bien plus que ça, dis-je en ouvrant la voiture. Elle s'assit pendant que moi, je faisais le tour pour m'installer.

- Tu vas avoir un rhume et si tu ne te reposes pas, tu vas aller mal, tu es médecin, tu le sais mieux que moi en fait, dis-je en démarrant la voiture.

- Hum...

On arriva au commissariat après une bonne vingtaine de minutes.

On se dirigea vers le policier qui était assis derrière un bureau en train de remplir surement un rapport.

- Je suis venu pour Cameron et Gregory, dis-je en le saluant.

- Oui, je dois vous parler de quelque chose, dit-il en nous montrant les chaises.

Val et moi on s'assit et attendit qu'il parle.

- Pour commencer, je tenais à vous dire de ne pas vous inquiétez pour vos amis. Ils nous ont rendu un fier service, dit-il en souriant.