La journée du 6 novembre était passée sans encombres. Je l'avais passé dans mon canapé, à regarder des séries. Il était maintenant cinq heures du matin et j'étais à l'aéroport, en train d'attendre Jack. J'avais froid. Ça caillait ici. Et même mes deux tee-shirt, mon pull et mon gilet avaient du mal à me réchauffer. Jack devait arriver d'une minute à l'autre. Enfin c'est surtout ce que j'espérai étant donné qu'il avait déjà une demi heure de retard. Je soufflai dans mes mains tout en tapant régulièrement du pieds sous l'énervement. Et aussi pour être sur que je n'en perde pas un à cause du froid. Je commençai à voir une vague de personne déferlée vers la sortie. Se devait être son avion. Des dizaines de personnes passèrent devant moi, sans la moindre trace de Jack, quand je vis enfin sa chevelure brune. Celle où j'aime tant glisser mes doigts à l'intérieur. Il me remarqua enfin et marcha plus vite. Arrivé à ma hauteur, j'entourai sa nuque de mes mains et l'embrassai. Il lâcha sa valise et me serra fort contre lui. Nos retrouvailles se faisaient en silence et j'aimais ça. Un couple de personnes âgées passa juste devant nous et ils nous lancèrent de grands sourires. Sourires qu'on leur rendit et Jack me lâcha.
Moi : On y va?
JackG : Je te suis beauté.
Moi : M'appelle pas comme ça.
JackG : Je t'appelle comme je veux. Tu es ma reine.
Moi : Pas une reine. Une khaleesi.Il leva les yeux vers le ciel, exaspéré sans aucun doute et attrapa ma main.
JackG : Il fait vraiment froid.
Moi : Je ne te le fais pas dire.
JackG : J'ai hâte d'être dans ton lit.
Moi : Oh putain j'en rêve.Il embrassa ma main qu'il trouvait chaude et je me mis place du conducteur. Lui chargeait ses valises alors que je mettais la climatisation dans la voiture. Il me rejoignit et on se retrouva tout les deux. Sa main posée dans l'intérieur de la cuisse m'avait manqué durant cette semaine forte en émotion.
JackG : Je t'aime plus que tout au monde Liza.
Moi : Je t'aime aussi Jack.Je posai ma main sur la sienne et il entremêla nos doigts.
JackG : Pourquoi tu ne voulais pas?
Moi : Quoi donc?
JackG : Te.. Dans le bain?
Moi : Jack!
JackG : Quoi?
Moi : Je ne fais pas ce genre de chose.
JackG : Essaye au moins. Du crois que je me soulage comment quand tu n'es pas là où que tu as tes machins?
Moi : Je.. Jack! C'est crade! Et pourquoi on parle de ça?
JackG : Nan mais c'est normal Liza.
Moi : Il hors de question que je fasse ce genre de chose.
JackG : Mmh..Il s'enfonça dans son siège sans pour autant lâcher ma main et je continuai de rouler. Nous étions presque arrivés.
Moi : Je préfère quand c'est toi qui me fait ça.
Je vis un sourire s'étirer sur son visage et je pouffai.
JackG : Alors tu admets que je suis un dieu au lit?
Moi : Pas un dieu! Mais on peut dire que tu ne te débrouilles pas mal.
JackG : Juste.. Pas mal?Il avait prononcé sa dernière phrase penché vers moi, la chuchotant dans mon oreille. Sa voix fit frissonner mon corps tout entier. Je resserrai sa main dans la mienne et fis tout pour rester concentrer sur la route. Il embrassa ma joue et je le sentis sourire.
Moi : On est arrivé.
JackG : Eww..Je souris, fière d'avoir gâché son truc. On sortit tout les deux après que j'ai coupé le contact et je partis ouvrir la porte. On déchargea ses valises qu'on laissa à la même place où j'avais laissé les miennes, il y a trois jours, et on monta.