Chapitre 63

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*point de vue de Liza*

Je fut réveillée par la sonnerie de mon téléphone qui retentit. Je n'étais pas habituée à dormir avec le portable allumé mais je ne sais pas pourquoi, j'ai décidé de ne pas le couper cette nuit. La sonnerie avait aussi réveillé Cameron et je décrochai.

Katherine : Allô? Liza?

L'intonation dans sa voix m'inquiétait.

Moi : Je.. Oui?
Katherine : Je te dérange?
Moi : Non. Non. Ne t'en fais pas. Qui y a-t-il?
Katherine : C'est Laure. Elle ne tiendra pas la nuit et..

L'entente de cette dernière phrase me retourna l'estomac et je lui dis que nous serons là dans une vingtaine de minutes. Je secouai doucement l'épaule de Cameron et le regardai les larmes aux yeux.

Cameron : Que se passe-t-il?
Moi : C'est Laure.

Je sortis du lit, enfilai un jogging, ma paire de nike blanche et un tee-shirt normal pendant que Cam en faisait de même. On partit assez vite à vrai dire. Une fois que j'avais fermé la maison à clef, j'enfilai mon gilet. Je laissai Cameron conduire. Je lui fais plus confiance. Il nous conduisit assez rapidement à la maison de repos où Laure résidait depuis deux semaines. Les infirmières de gardes nous laissèrent entrer et je frappa à la porte. C'est ma mère qui m'ouvrit. Elle nous salua moi et Cameron et je pus voir que nous n'étions pas seul. Mes parents étaient ici, ses sœurs et Katherine aussi. Elles avaient pleuré. Je m'en voulais de n'arriver que maintenant. Laure était allongée dans son lit d'hôpital, les yeux fermés. La maladie l'avait rendu quasi aveugle et elle n'apercevait plus que des formes flous et des lumières. Son torse se soulevait peu souvent et de façon irrégulière. Une boule survint dans mon ventre. C'était donc vraiment la fin. Je serrai la main de Cam dans la mienne et m'assis au bord du lit. Cameron se recula un peu dans la pièce, juste à côté de mes parents. Je pris la main de Laure et l'embrassai. Ça me faisait tellement de mal de la voir comme ça.

Katherine : On va te laisser un peu seule avec elle.

Je les remerciai. Je demandai juste à Cameron de rester.

Moi : Tu n'as pas le droit de nous lâcher Laure.

Elle émit à peine un petit grognement. Elle n'arrivait plus à parler non plus.

Moi : Tu ne méritais pas ça putain. Pourquoi n'est ce pas les gens qui ne mérite pas de ça? Hein? Pourquoi? Et puis merde quoi! Pourquoi cette putain de maladie s'acharne sur toi? Tu t'es battue pendant plus de trois ans pour.. Pour ça!

Les larmes coulèrent d'un seul coup sur mon visage si bien que je ne pouvais plus prononcer un seul mot. Cam partit chercher les autres pour les faire rentrer et mon père me prit dans ses bras avant de me laisser dans ceux de mon petit-copain. Il était partit voir ma mère. Un grand silence se fit entendre dans la pièce. Mais il fut cassé par le bruit des machines qui s'amplifiait. Son cœur venait de s'arrêter. Des infirmiers rentrèrent en courant pour essayer de la réanimer, en vain. Je pleurai de plus en plus et Cameron décida de me sortir de la salle. Je me laissaivglisser contre le mur d'en face et il se posta en face de moi. J'étais collée à lui. Je trempai sûrement son tee-shirt à cause du torrent de larme qui dévalait sur mes joues.

Cameron : Calme toi Liza.

Je n'arrivai pas à me calmer. Je sentais que j'allai faire une crise d'angoisse et j'avais besoin d'air. Mes parents sortirent au même moment où je me levai après m'être calmée. Ma mère enroula son bras autour du mien et Cameron marchait silencieusement à ma gauche.

Moi : Je-je sais que le mo-moment n'est pas très bi-bien choisi mais.. Je voulais vous dire qu-que Cam est... Mon-mon petit-ami.

Je vis mon père lui tendre la main et la serrer.

Stay. Please.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant