Chapitre 56

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Je fus réveillée par quelqu'un qui tapait à la porte. Jack n'était plus dans le lit. Je poussai un petit oui et la porte s'ouvrit sur un homme masqué à la mâchoire défoncée, traînant une batte de baseball derrière lui. Son masque lui donnait un sourire sadique. Il approcha sa main gauche de mon cou et l'entoura tout en étirant ses longs doigts. Je ne pouvais plus respirer. J'étais impuissante face à sa force. Les larmes coulaient sur mes joues.

JackG : Liza!

Je me redressai en sursaut, sans même m'arrêter de pleurer et Jack me prit dans ses bras. Je pleurai à chaude larme et il m'était impossible de me calmer. Je sentai encore la poigne de l'inconnu masqué autour de mon cou.

JackG : Calme toi bébé.

J'éclatai en sanglot, laissant mes bras en pendant dans son dos. Ses mains se baladaient dans le mien. Il me chuchotait que tout allait bien, qu'il était là.

JackG : Tu as un fais un cauchemar?

Je me contentai de resserrer mon étreinte autour de lui pour lui répondre et il me semble qu'il a comprit.

JackG : Raconte le moi.
Moi : Je.. Quelqu'un était venu.. Pour -pour me tuer.

Je me remis à trembler, scrutant les différents coins de la chambre les moins éclairés par la lampe de chevet.

JackG : Il n'y a personne Liza.
Moi : Je... Jack.
JackG : Oui?
Moi : Reste. S'il te plait.
JackG : Où veux-tu que j'aille.
Moi : Ne me quitte pas Jack.
JackG : De quoi parles-tu?
Moi : Si-si un jour tu m'abandonnes Jack, je ne survivrai pas. Je n'aurai plus ma raison de vivre. Je t'en supplie Jack, reste avec moi. Ne m'abandonne pas.

*Point de vue de Jack*

Liza : Si-si un jour tu m'abandonnes Jack, je ne survivrai pas. Je n'aurai plus ma raison de vivre. Je t'en supplie Jack, reste avec moi. Ne m'abandonne pas.

Mon sang ne fit qu'un tour à l'entente de cette phrase.

Moi : Je.. Je ne t'abandonnerai jamais Liza. Tu le sais très bien.

Elle se remit à pleurer. Son corps tout entier tremblait et je ne savais pas que faire pour la calmer. Il était dans les environs de trois ou quatre heures du matin. Il fait nuit noire encore. C'est la seule chose que je sais.

Moi : Liza. Calme toi.

Sa respiration redevint à peu près normale.

Moi : Chut.. Voila..

Elle posa sa tête dans mon cou et je la berçai tranquillement.

Moi : Rendors toi Liza.

Elle hocha la tête et se rallongea en fermant. Elle s'endormit de suite alors que je la regardais. Je passai une main dans ses cheveux et embrassai son front avant de descendre. Il est quatre quarante cinq en fait. Nous sommes très tard dans la nuit ou très tôt la matin. C'est vous qui choisissez la façon de le percevoir. J'avais décidé de déposer les cadeaux pour mes parents et mes sœurs devant le sapin étant donné que je n'avais rien d'autre à faire. Je m'assis dans le canapé après les avoir tous déposés un par un et regarda la télé éteinte. J'attrapai la télécommande posée sur la table basse et l'allumai. Je déverrouillai mon téléphone et me rendis compte que c'était celui de Liza. La curiosité est un vilain défaut, je le sais, mais mes doigts tapèrent machinalement le code. De toute façon, nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre. On se sert de nos téléphones tout les deux. Mais on ne va généralement pas fouiller dans les messages. Je n'aime pas ça et Liza non plus. Mais je le fis. C'est un peu comme briser notre pacte, bien que j'ai entièrement confiance en elle. Mais allez savoir pourquoi, cette fois-ci, je le fis. Je me fichais de sa conversation avec Jc -qui semblait tellement importante pour elle puisqu'elle passait des heures à parler avec lui- et je savais que ça allait m'énerver. Mais je vis une conversation qu'elle n'avait pas ouvert et le dernier message datait d'hier. Nash. Je voulu poursuivre mais j'y renonçai. Je lui demanderai demain. Je remonte donc avec mon sac vite et échangea les téléphones. Je repris le mien et décidai d'essayer de m'endormir de nouveau.

Stay. Please.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant