Les bourgeons de la Haine [Between shades of gray fanfic]

Chapitre 48C:Le mouvement est la conséquence de toute vie.

Il fallait absolument que je réussisse une action d'éclat.Sans cela,aucun autre état ne voudra jamais m'offrir l'asile politique.Je m'y préparais donc en grand secret.

Je ne saurais jamais comment ils auraient réagi à Domino si ils savaient qui j'étais.Quelle puissance et quel rang je possédais surtout.

Après cette conclusion laconique,Ponno me demanda d'aller me coucher.Ce que je fis.Elle semblait énervée,et ne voulait pas en entendre davantage.

Le lendemain,je suis retournée dans cette salle de congrès toujours aussi vide.Ponno était cette fois d'une sérénité olympienne.Elle semblait penser que j'étais remise et que j'allais mieux,et plus étonnant encore,elle semblait penser la même chose de moi.Je n'ai pas arrêté de parler.Ma langue s'est déliée.

-Normalement,à Sombralia,dans ma famille nous serions en train de préparer la fête du nouvel an sombralien.Qu'est-ce qu'est beau un réveillon à Ningovia.Vous auriez vu comme c'est beau.Comme c'est d'une obscurité complètement absolue,pourtant ce n'est pas ennuyeux.C'est poétique,célèste,et surtout,il y a une soirée dansante.Nous nous amusons le plus possible,même les solitaires sortent pour chanter et danser dans les rues,même les affamés profitent des buffets dressés dans les rues et cela se faisait de plus en plus.Jusqu'à ce que tout se brise.

Plus tard dans la journée,après avoir sauté le déjeuner,j'étais toujours ici.Mais Ponno était sortie.Elle avait accepté de ma laisser seule,tant j'avais été retournée par l'évocation du nouvel an.Mais toutes les filles de l'hôpital sont venues tour à tour pour voir si j'allais bien.Même la japonaise,même les autres terriennes,même la mère de Luke,me regardant avec des yeux curieux.Certes ça allait mieux,mais je gardais toujours ne tête les visages et les rires de ma famille et de mes amis les soirs de réveillons sombraliens,et après,les mots qu'ils avaient employés pour se défendre contre les chemises blanches.Au même moment ma boule de cristal m'avertit d'un message de Ponno qui allait revenir.Alors que Luke allait venir,à la suite de sa mère.Alors qu'elle allait venir avec son regard profond,j'allais m'emparer de ses lèvres,et elle eut alors à peine le temps de commencer à me fire des reproches.Elle se posta à nos côtés pendant que la surprise passée il se laissait aller à notre baiser.

-Tu dois me parler,m'indiqua-t-elle comme si je l'ignorais.

Je sentais bel et bien que des larmes roboratives étaient sur le point de couler mais ce n'était pas le moment.Pas maintenant qu'il m'embrassait.Quand il s'éloigna de moi,là,elles purent couler.Seulement,rien que le fait de penser à tout ça me secouer le coeur jusqu'à le rompre et le crever.Je me suis laissée vaincre par les sanglots,et puis par le bien-être que m'apportaient les réconforts de Luke,qui eux même me poussaient encore vers la mélancolie.C'était très étrange et très maladroit.

-Vous êtes encouragés à vous marrer.

Mon coeur rata un battement,je réprimai un cri de stupéfaction.

-De quoi?hurlai-je.Vous m'avez prédisposés à tomber dans ses bras?

Mais quel intérêt de nous dire ça vous tenez à détruire notre couple ou quoi?Mais où est-ce que vous êtes allés pour chercher ça?Vous ne vous entendez pas parler franchement!

Je me rends de plus en plus compte qu'ils n'avaient pas créer ce groupe de soutien mutuel dans le vrai but d'un soutien mutuel,si vous comprenez ce que j'essaie de dire.Mais je continuerai à parler de ma vie ici que cela amène au bien ou au mal.

-Loony...chuchota Luke.Pourquoi faut-il toujours que tu hausses le ton ou que tu désobéisses?

-Tu n'aimes pas ça?

Je sentis presque mon coeur se balancer quand il glissa un "si"brut,non emballé dans du romantisme.Je sentis alors une pulsion d'amour charnel immense monter en moi,j'en avais aml,envie de vomir.Cet amour fou était arrivé au moment où j'agonisais dans mon malheur et ma faim,et ma seule envie jusqu'ici avait été que Ponno sache ma peine.Ponno qui m'a répondu par des phrases si absurdes,des mots tellement sortis de nuls parts que je les qualifierais de conneries.