Chapitre 28C:Les paysages de Lancovia.

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Le Royaume des Clouths était le plus pacifique d'Ankarka.Pour autant,ils gardent quand même leur sérieux,puisque c'est un Royaume.Et comme il est situé sur Ankarka,il est étrange.Ce qui est en soit plutôt logique,mais là,vraiment,l'endroit où j'ai atteri après avoir longé la frontière me surprend de plus en plus.

C'est là que j'ai découvert ces paysages uniques au monde,ces petits châteaux en apesanteur au-dessus des lacs et des forêts qui ne facilitaient pas la construction des espèces intelligentes.Mais quel est donc la chose la plus étrange qu'il y ait ici?Question me rappelant quelque peu des cours de géologie de maternelle.

Brusquement,malgré sa simplicité,je fus épuisée par cette question.Je fustige milles grossiertés contre mon destin,je bous de fureur sans pouvoir le montrer,et je me pose mille et une questions sur la gravité de mon état physique.Je vivais dans un état de solitude totale qui vous aurait rendue folle.

Ma saleté était comme une couverture sale pour moi,princesse habituée à une apparence soignée.Mes jambes n'étaient pas épilées et pourtant elles étaient pratiquement nues.Lorsque je passais la main sur ces poils,elles ne se contentaient que d'être coupées.J'attrapai les pans de mon peignoir,celui que je portais par tous les temps qu'il fasse chaud ou froid,que je rabattai sur mon corps afin de le cacher au reste du monde.Ou alors,je me rend invisible.Oui,j'ai le pouvoir de rendre invisible mes vêtements aussi.

Je profitai momentanément de l'absence totale d'êtres vivants dans la maison pour observer les lieux sans paraître impolie.L'atmosphère est chaude,nous sommes proches des îles du sud,le ciel arbore un mélange de jaune pâle et d'orange,teintant de rose l'océan.Je m'élevais doucement au-dessus de la forêt côtière,toujours invisible,et la forêt était tellement sombre et dense,comparée à l'océan rose dont elle n'était séparée que par une bande de sable jaune.Néanmoins,cette élévation n'empêche pas du tout mon cerveau de penser à ce qui m'est arrivé d'impardonnable.Je sens une chaleur monstrueuse partir de ma poitrine,remonter mon cou pour illuminer mon visage d'une jolie teinte cramoisie.

J'aimer tellement voler sans être vue.Je ressentais de telles bouffées au coeur,j'avais une telle impression de légèreté.

Comme de nombreux ankarkéens savent voler,le ciel était aiguillé de feu tricolore qu'on ne voyait qu'en volant.Mais ce soir là,le ciel était vide,comme si c'était la chasse.

J'ai tellement soif,je voudrais tellement boire un verre d'eau,que je pèterais un câble si je le pouvais.Je boierais l'eau de la mer si elle n'était pas aussi salée,si on pouvait accéder aux mers d'eau douce de Domino.Il n'y a décidément rien qui va dans la vie.Je suis un véritable aimant à calamité.

Il me fallait trouver de l'eau dans la ville la plus proche,c'était urgent.Heureusement,je n'étais pas loin d'une station balnéaire littéralement accrochée à la falaise,la ville de mammamia,ville volante et balnéaire,dont le soleil venait dorer les pierres blanches.Chaque maison était reliée à une autre par des petits escaliers pavés.Tous les habitants avaient  une mine constamment renfrognée,tout en étant diablement canons.

C'est là que j'ai trouvé une petite fontaine en mosaïque de pierres noires et d'émeraude,et j'essayais de me réhydrater enfin tout en me cachant de possibles délateurs.J'avais l'impression d'être le flanc d'un volcan sur lequel jaillissait l'eau d'un lac.

C'est là que je vis un homme attraper sa boule de cristal afin de passer un coup de boule,une expression qui m'a toujours fait beaucoup sourire.Mais alors que je vois cet homme en costume gris s'éloigner légèrement,descendre petit à petit les marches,et alors je décide de lever une jambe,et de remonter à tout allure les marches de cette ville,courant le plus vite possible afin d'échapper à ce nouvel ennemi potentiel,ce nouveau prédateur,qui pourrait mettre encore un peu plus la petite loony en danger.J'avais à nouveau besoin d'eau,heureusement cette ville comptait d'autre fontaine,à croire que c'était un piège contre moi.

Bon,je la joue un peu parano,cela m'étonnerait que la police sache que je suis ici,même si bien sûr j'aimerais garder cette information secrète le plus longtemps possible.

Ponno avait tout le dédain du monde pour moi,et je ne comprenais pas ce ressentiment soudain.Si si ça c'est bien passé je vous jure.

Je n'avais pourtant réellement pas envie d'être surprise par un des villageois,donc j'ai rapidement fui vers les nids d'aigles,derrière la petite barrière qui leur bouchait la vue.Un peu plus  haut,on voyait les ruines du château de Dolangmar,château bien connu pour être celui de Wenlock de Dolangmar,qui institué un grand chaos dans ce royaume neutre,la suisse ankarkéenne,un véritable paradis fiscal.J'ai d'ailleurs toujours été surprise de leur neutralité tellement elle tranchait avec leur grande superficie.

Je ne voulais pas passer à côté de ce sombre tas de pierres noires.Ca paraît logique,je suis capable de sentir un endroit où il y a des revenants et cette ruine en était malheureusement pleine à craquer.

Ma mâchoire se décroche de la supérieure pour atterir à la même hauteur que mes genoux.Non,je n'ai pas le pouvoir d'être élastique.Ma soeur le possédait.J'étais estomaquée par ma propre audace,malgré les menaces de ces fantômes.Je laisse échapper des gémissements mortifiés assez semblables aux leurs,et mon visage se déforme sous la honte.Ces personnages blancs qui se donnent l'air d'être squelettiques alors qu'ils ne sont que du vent,des ombres blanches,c'est honteux quand même.Et pourquoi y a-t-il toujours cette nudité,toujours?Peut-être est-ce pour montrer ces traces qui ne ressemblent maintenant qu'à des traînées roses?

Si ils s'y mettent tous ensemble contre moi,la bataille est perdu d'avance.Rien ne les empêche de posséder un corps,même si dans ce cas là,ils ne réussiraient qu'à me délivrer et à attraper toute la faim la douleur et la solitude que dans ce cas là je n'éprouverais plus jamais.

Pendant que je raconte tout ça,Ponno exerce une sorte de pression psychologique qui fait effet de véritable sérum de vérité.

Rapidement,je me suis retrouvée encerclée.Pas par n'importe qui.Par ce qui était ces gens ayant les pouvoirs de l'eau,assez sympas pour les brider afin de laver mon linge comme si ils craignaient que je meurs de maladie dans leur Babylone.Et j'avais les vêtements humides,ce qui semblait les avoir attiré.

J'étais,sur une crête blonde,la cheville enflée,entre les fantômes de mes anciens servants,eux-même entre un château hanté et une station balnéaire.Et c'était tout près Ponno on était encore en Lancovia.

Les bourgeons de la Haine [Between shades of gray fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant