Les bourgeons de la Haine [Between shades of gray fanfic]

Chapitre 13C:Un endroit où la magie a été supprimée.

J'ai d'abord agi très calmement.J'ai laissé la magie s'imprégner de moi,juste le temps que le sang fasse circuler cette entité partout dans mon corps.Le temps aussi que je braque ce grand faisceau de lumière en plein dans ce coeur immonde,le tuer,comme son clan a tué mes parents,ma soeur,mon frère.Mais j'ai pas osé faire comme lui,quand bien même je l'aurais fait je n'aurais pas atteint leur cruauté.Je ne voulais pas tuer.Pas ici,pas maintenant,jamais.Son arme a donc pu se braquer sur moi pour m'immobiliser comme elle a immobilisé les autres.Elle a fait de moi ce qu'elle voulait,j'étais son pantin,elle était ma maîtresse.Histoire de nous transporter tranquillement vers cette espèce de gros camion volant bleu turquoise,garé au dessus d'une espèce de champs de citrouilles brutalement attaqué par la  Rivtvovve,leur armée aérienne.

-Où nous emmenez vous?

Je sus plus tard que certains étaient assez fous pour me tuer au motif que j'avais posé la question.

-Dans un lieu où la magie a été supprimée.

Il était trop fier.Parfois,un endroit est conditionné de tel sorte à ce que même un magicien,une sorcière ou une fée ne puisse pas pratiquer la magie.Dans ce cas,il faut être de l'ethnie spécialiste pour se défendre.Et avoir des armes.Malin.Très malin.

-C'est impossible,fit Knegna.Même sur terre mes ancêtres lointains ont pu la pratiquer.

A peine eut-elle fini sa phrase qu'elle laissât échapper un affreux gémissement de douleur.Il ne faut pas non plus leur poser une question trop intime,sinon...Je frissonais de rage et de dégoût,je ne pouvais pas en supporter davantage,c'est ignoble.Malgré tout je continuais d'avancer sur ces cadavres de citrouille.Cette chair orange veloutée aurait pu les nourrir.Bien que non.Ces citrouilles sont réservée à certaines filles de la noblesse.Des filles comme moi,au final,qui subiront le même sort.

On nous lâchait,seule,sur le sol dur de l'engin volant,une grille nous séparant du vide,la lumière provenant du dôme au plafond,et rien à manger,mais vraiment rien.

-Où est tout le monde?demandai-je naïvement à un jeune garçon au longs cheveux roux ondulés.Il me rendit un sourire adorable.

-C'est la princesse Loony!

Les gens tournèrent la tête vers moi,levant la tête de l'enfant qu'ils tenaient dans leurs bras,pour ceux qui en avaient.Je voyais et je comprenais bien leur réaction.Au début ils se disent génial elle est vivante avant de se dire que vraiment c'est la pire forme d'humiliation pour une nation de traiter leur princesse comme ça.De toute façon,aucune espèce de forme intelligente,nain elfe ou fée ne devraient être traitée comme moi.

-En attendant tu ne réponds pas à ma question.

-Il est...

Il arrête de parler et regarde derrière moi.Les yeux de ce garçon s'emplirent de larmes.Je me retourne et voit Knegna se glisser sous la table en dessous de la mienne,pleurant pudiquement ces douleurs qui ne regardent qu'elle.

-Knegna...

-Ma maman...fit-elle doucement,avant de râcler sa gorge encore brûlante.Vous êtes très gentilles,mais elle était tout pour moi...Nous n'avions même pas pu beaucoup parler entre nous ces derniers jours parce que nos emplois du temps chargés ne le permettaient pas.Aujourd'hui...

Elle dit quelque chose comme elle me manquera toujours.Oui,même cela je n'ai pas pu l'entendre à cause du flot de monde regardant ce qu'il y a au-dessous de nous,sous la grille.La neige entrait,le froid était là.On se dirige vers le pôle sud.

-Adieu,Loony,fit le garçon de tout à l'heure avant d'appuyer ses talons contre la grille.Mais qu'est ce qu'il lui prend!

Le camion soucoupe s'est posé sur la neige.Le vent sifflait à l'intérieur dés que la porte s'est ouverte.Et aussitôt l'emprise des armes a repris sur nous.Je n'osais pas me rebeller.C'est cette arme qui m'en empêchait mais tout en moi était déjà épuisé.Je ne pouvais même pas analyser mes actions.Juste le décor.Au centre de cette pleine glacée infini,une enfilade de caisses de bois,noires ou justes très sombres,étaient tirés par de gros lézards verts.Et c'était notre destination.

C'était cruel de nous infliger ça,surtout en sachant que nous sommes du même peuple et que nous ne leur en avons rien fait mais ma réflexion s'arrêtait là.Le clairon sonnait.Tout ça était fini.

L'image de mes parents s'embrassant sur leur lit continuait de le transpercer l'esprit,tournant et retournant mon cerveau sur la broche de la Haine.Nous entrons à l'intérieur de notre caisse.Nous étions toutes les quatre,plus quelques cheveux dont on a rogné les ailes,une canette de bière entamée,un soutien gorge de type elfique.L'intérieur était vide,des lattes de bois commençaient à s'en aller.

-Madame,racontez moi l'histoire de ma mère.N'attendez pas de mourir.Vous savez tout sur elle,j'en suis sûre...

-Ce qu'il faudrait que vous compreniez...