My Dark (Non Assumée Par Les Auteures)

Face à l'évidence

Annyeong les ARMY's ! Voilà le chapitre 75 de My Dark ! Nous en voulez pas trop on a oublié de poster hier sorry les gens ! Bon préparez vos mouchoirs parce que aujourd'hui c'est un chapitre tout triste ! Vive la dépression !!! On fait une petite pause dans l'action profitez en pour souffler un peu parce qu'après ça va repartir très fort ! Bonne lecture à tous !

[Jungkook, aveuglé par la rage, a poignardé Chanyeol à de nombreuses reprises tandis que celui-ci était sur le point de tuer Jimin. Chen, qui s'était enfuit à l'arrivée des BTS sur place, fut torturé puis tué par Suga dans une rue déserte de Séoul]

P.V Extérieur:

Dans la voiture le silence régnait. Personne ne pleurait, personne ne parlait. Suga avait les yeux rivés face à lui, ne se concentrant que sur le trajet à parcourir pour renter à la base, ne pensant à rien d'autre. Jungkook était à ses côtés la tête posé sur la vitre, les yeux fermés. Celui-ci s'était endormi trop épuisé par son combat. Ses vêtements étaient tachés de sang séché tandis que ses joues étaient encore mouillées par les larmes qu'il avait versées avant de s'endormir. À l'arrière V et J-Hope étaient assis l'un à côté de l'autre. Leurs doigts étaient entremêlés et V avait posé sa tête sur l'épaule de son amant pour essayer de se reposer et d'oublier ne serait-ce que quelques minutes ce qu'il venait de se passer. Mais le sommeil ne voulait pas venir, il restait donc collé contre J-Hope en regardant le dos du siège en face d'eux, ne pensant à rien.

J-Hope lui, avait les yeux baissés. Sa main gauche était liée à celle de V tandis que de son autre main il caressait les cheveux de Taehyung pour le rassurer. Il ne réalisait pas encore la mort de leur ami. Sa tête était encore entrain de réfléchir au taux de probabilité de survie de Rap Monster. Mais malheureusement à chaque scénario, il ne voyait aucune solution. Il n'arrivait pas à se rendre à l'évidence. Il avait vu pourtant l'importance de l'explosion, l'effondrement de l'immeuble et la fumée noire qui s'en dégageait. Il savait très bien que les chances pour que Namjoon soit encore vivant après cela étaient quasiment nulles. Personne ne peut survivre à cela. Et pourtant même après tout cela J-Hope continuait à chercher, à réfléchir à une solution qui aurait pu tous les tirer d'affaire, croyant qu'il y aurait pu y avoir une autre issue que la mort.

Jimin était avec Minhyuk à l'arrière. Minhyuk était allongé sur les sièges, la tête sur les genoux de Jimin. Ses mains sur sa blessure, sa respiration sifflait à l'oreille de Jimin qui pleurait en silence en regardant le visage endormi de son ami blessé. Une larme dévala son visage pour tomber de sa joue et atterrir sur celle de Minhyuk qui ouvrit les yeux en sentant le liquide chaud couler sur sa peau. Il regarda quelques instants sans réagir le visage mouillé par les larmes de Jimin et ses yeux rougis. Celui-ci détourna le regard honteux de se montrer aussi faible devant Minhyuk, qui lui-même blessé ne se plaignait pas. Il sursauta en sentant les doigts de Minhyuk contre sa joue, lui essuyant le visage de ses larmes.

Jimin se décida à regarder à nouveau son ami en essayant de sourire pour le rassurer mais il ne réussit qu'à se mordre la lèvre inférieure pour ne pas pleurer d'avantage. Minhyuk lui fit un sourire rassurant en continuant à caresser sa joue. Il se sentait impuissant face à la tristesse de son ami mais dans son état il ne savait pas quoi faire d'autre. Ne trouvant pas les mots pour aider Jimin, il soupira et ferma les yeux sentant le sommeil lui venir et prit la main de Jimin dans la sienne la serrant contre lui.

Jin se trouvait quant à lui un peu à côté de Jimin collé contre la portière. Il observait le paysage qui défilait devant lui sans y porter grand intérêt. Son corps était bien dans la voiture mais ses pensées, elles, étaient très loin, détachées du monde vaguant dans un endroit vide et sombre. "Namjoon n'est pas mort". Voilà ce qu'il se répétait en boucle, une simple phrase qui lui permettait de tenir et de ne pas s'écrouler. Juste cinq mots qui lui rendaient espoir et lui permettaient de respirer. Mais sa conscience le retenait sur place, lui remémorant ce qu'il avait vu. Toute cette fumée, ces blocs de béton dégringolant pour venir s'écraser les uns sur les autres, tout cela il ne pouvait pas le nier. Mais son cœur gardait en lui une once, une infime lueur d'espoir qui lui permettait de ne plus verser de larmes.