Lettre numéro 58

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Mes chers amis,


Je vous écris cette lettre commune, car je suppose que vous êtes toujours tous ensemble. Patricia, j'espère que tu trouveras du travail à New York, pour rester près de nous. Archie, travailler dans la branche New Yorkaise des entreprises André est une bonne idée, pour que ma sœur Annie et mon neveu vivent près de moi, quand je serai de retour à New York.


Faire le voyage en bateau en famille était fabuleux. C'était marrant de voir la tête des gens quand on leur disait qu'on était de nouveaux mariés déjà parents et grands-parents! Je suis tellement heureuse que les mots ne peuvent pas exprimer ce que je ressens. Être finalement la femme de Terry après toutes ces années, est un rêve que je ne croyais plus possible. Être une famille avec notre fils est plus que je ne pouvais imaginer.


La traversée s'est très bien passée. Anthony-William a fait la connaissance de quelques enfants de son âge et il passait beaucoup de temps avec eux. Je suis sûre qu'il le faisait exprès pour que son père et moi et ses grands-parents puissent passer des moments seuls. N'est-il pas merveilleux, mon fils?


Terry est absolument merveilleux, tous les jours il me faisait un nouveau cadeau. C'était presque un jeu entre lui et son père pour voir qui aurait la meilleure idée pour être plus romantique avec Eleonor et moi. C'est vraiment mignon, de voir le duc de Grandchester si amoureux. C'est un côté que personne ne voit à part ses proches.


Terrence/Roméo le romantique? Je ne m'en lasse jamais. C'est comme s'il voulait rattraper tout le temps perdu, les 10 ans que nous avons perdus lorsque nous étions séparés... Je lui ai fait aussi tout plein de cadeaux...


Revoir Londres, pluvieux et sous le brouillard, en des circonstances aussi heureuses était magnifique. Nous avons amené Anthony-William au Collège royal de St. Paul en lui racontant ce que nous y avions fait... son père lui a même parlé de ses virées nocturnes dans les bars de Londres et comment Albert lui avait sauvé la vie un soir et comment il avait fini dans ma chambre au lieu de la sienne! Anthony-William était épaté et avec sa petite tête logique et intelligente, il a conclu que son père et moi avions le même numéro de chambre! Vous savez, je n'ai jamais pensé à ça... Terry s'était retrouvé dans ma chambre par erreur, et je me suis dit que c'était parce qu'il était ivre... en fait, il pensait que c'était sa chambre puisque nous avions le même numéro... Anthony-William, lui a trouvé toute cette situation très romantique, que l'univers nous faisait savoir que nous devions être ensemble... Quand je lui ai raconté la suite, il a ri et nous a traités de têtus comme des mules! Puis nous avons fini ensemble après mille et une péripéties, si nous avions été moins difficiles, on serait ensemble depuis longtemps...


Il simplifie les choses, mais il a raison, si on regarde bien. Si Terry et moi n'étions pas aussi têtus et compliqués... mais avec des si, on mettrait Londres en bouteille!


Revoir le collège après toutes ces années m'a remplie de nostalgie. Peut-être parce que j'étais tellement heureuse, mais tous mes souvenirs étaient tout à coup pas si mal que ça...La vie était belle et mes souvenirs aussi.


Dans quelques jours, nous allons en Ecosse là où nous avons passé le plus bel été de notre vie. J'ai hâte d'y être et de montrer à Anthony-William tous les endroits où nous nous sommes tellement amusés.


Je vous laisse en attendant de vos nouvelles.


Je vous embrasse tous.


Candy 

Ne m'oublie jamais...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant