Vampire Diaries - Other Life (Tome 2) [Terminé]

Chapitre 8

Point de vue Stefan :

Nous avons une journée de libre à passer tous les deux, ce qui est assez rare depuis que l'on a Aronn, même s'il passe de plus en plus de temps avec Thalia. Il faudra peut-être que nous ayons une discussion d'ailleurs, pas forcément par rapport aux enfants car c'est rare entre vampire, mais c'est surtout à cause de leur pouvoirs assez spéciaux, en particulier ceux de Thalia. Je ne veux pas qu'il lui arrive du mal.

Bon sinon, ne pensons pas à lui pour aujourd'hui, c'est notre journée de couple. Je ne sais plus trop quoi prévoir pour faire plaisir à Elena car nous avons déjà fait beaucoup de choses, tout autour du monde. Je pensais peut-être l'emmener dans un restaurant français car j'avais remarqué qu'elle avait beaucoup aimé être là-bas. On ne peut pas y voyager pour le moment, Aronn doit encore apprendre beaucoup de chose. On se sacrifie beaucoup pour lui. Du coup, on va se satisfaire d'un petit restaurant gastronomique français.

Stefan : ma chérie, tu es prête ? On y va.

Elena : oui, j'arrive.

Stefan : j'espère que tu seras contente.

Elena : évidemment, je serais avec toi de toute façon.

Stefan : oh tu es mignonne.

Elena : c'est juste vrai. Allons-y.

Nous partons donc en direction du restaurant. Elena a mis l'une de ses robes magnifiques achetés en France. C'est le second voyage qu'elle m'avait demandé de faire. Le premier étant l'Italie, pays de mes origines. Nous n'y avons jamais vécu car mon père a émigré avant, mais avec Damon nous y avons voyagé, étant plus jeune. L'Europe est un continent magnifique et Elena a adoré. Mais on a fini par revenir à nos sources. De plus Elena venait d'apprendre qu'elle était enceinte, donc nous devions désormais avoir une vie posée.

Stefan : nous y voilà.

Elena : c'est magnifique, et ça représente vraiment bien l'esprit français.

Stefan : oui, j'ai beaucoup aimé cet endroit quand je l'ai vu.

Elena : tu as fait un très bon choix.

Stefan : je suis content que ça te plaise. Je voulais te faire voyager à domicile -ou presque-.

Elena : c'est vraiment très réussi. J'ai l'impression d'y être à nouveau.

Stefan : je me souviens à quel point tu aimes ce pays et j'aurais aimé pouvoir t'y emmener de nouveau, mais nous allons devoir attendre.

Elena : je ne suis pas pressé, on a beaucoup de temps devant nous.

Stefan : oui, c'est un chance. On peut profiter de notre vie, et faire ce que personne n'aura le temps de faire dans tout une vie.

Elena : tu m'apprendras le français ?

Stefan : si tu veux, c'est une de mes langues préférées avec l'italien bien sûr.

Elena : tu connais combien de langues exactement.

Stefan : beaucoup, j'ai arrêté de compter. Mais je ne les maîtrises pas toutes.

Elena : dis-en moi quelques-unes.

Stefan : bah français, italien, espagnol, allemand et arabe, je peux les parler couramment. Après je peux me débrouiller et russe, portugais, chinois et japonais.

Elena : c'est énorme !

Stefan : je pourrais peut-être en apprendre plus, mais j'ai préféré me consacrer à l'histoire. C'est ce qui me passionne le plus.

Elena : oui, je me souviens avec M. Tanner au début de notre année de terminale.

Stefan : il ne m'aimait pas beaucoup, à cause de ça.

Elena : mais moi je t'admirais, tu étais si intelligent pour quelqu'un de 17 ans. Non pas que tu ne le plus.

Stefan : à chaque fois le prof t'interrogeait.

Elena : il ne devait pas beaucoup m'aimer non plus.

Stefan : je ne dis pas que ce qu'a fait Damon est bien, mais il nous a libéré de ce prof et Alaric est heureusement arrivée.

Elena : enfin au début, ce n'était pas trop votre ami.

Stefan : Damon l'a adoucie à coup de bourbon.

Elena : ah pour ça, ils se sont trouvés !

Nous continuons pendant le repas à repenser au passé, quel qu'il soit. Les moments heureux, comme les malheureux. Ça nous égaie de parler de ça, ce qui nous a mené à cette belle vie que nous avons maintenant. Il est parfois bénéfique de regarder dans le passé. Nous avons de beaux souvenir, et nous allons encore en avoir pendant très longtemps.