Vampire Diaries - Other Life (Tome 2) [Terminé]

Chapitre 31

Elena et Stefan avaient décidé de partir en week-end, et Emilia avait proposé de garder Elias. Aronn aurait pu le garder mais Elena préférait le confier à Emilia, car son fils n'avait pas le temps de s'occuper d'un bébé.

Elena : tu es sûre que ça ne te dérange pas ?

Emilia : mais non ! Et puis tu ferais pareil pour moi.

Elena : oui mais Enzo n'a pas le même âge. Là, Elias a beaucoup plus besoin d'attention.

Emilia : eh bien comme ça, ça m'occupera un peu. Et puis, ça fait si longtemps que je n'ai pas pouponné.

Elena : mais ça n'embête pas Damon ?

Emilia : pfff, tu parles ! Il ne va même pas voir qu'Elias est là. En plus samedi soir il emmène Enzo à un match. Au moins je ne resterais pas toute seule.

Elena : bon bah passez une bonne soirée tous les deux.

Emilia : oui, et vous un bon week-end.

Elena parti et laissa Elias chez Emilia, avec toutes les affaires qu'il lui faut.

Emilia : tu vas bien t'amuser avec tata toi.

Enzo : maman c'était qui ?

Emilia : tu es déjà là toi ? C'était ta tante Elena, elle est venue m'apporter Elias pour que je le garde ce week-end.

Enzo : oh cool ! Je pourrais lui donner son biberon ?

Emilia : si tu veux mon chéri.

Enzo : et euh maman, Ambre m'a invité à regarder un film chez elle dimanche, et après on fera notre exposé pour l'école, je pourrais y aller ?

Emilia : c'est ta petite copine cette Ambre ?

Enzo : maman !

Emilia : bah quoi ? Tu as des secrets à me cacher ?

Enzo : mais non, on est juste ami. Je ne prendrais pas ce risque.

Emilia : en tout cas, elle m'a l'air bien gentille. Et tu sais très bien que tu peux y aller, du moment que tu rentres avant la nuit. Sinon ton père sera obligé de venir te chercher.

Enzo : oui je sais, vous n'aimez pas que je sorte la nuit. Mais on devrait aller assez vite.

Emilia : je suis contente que tu aies des amis.

Enzo : oui je sais, vous me l'avez assez répété.

Emilia : je suis désolé de t'embêter mon chéri. Et ses parents ne veulent pas nous rencontrer ? Ils accueillent chez eux un enfant dont ils ne connaissent rien.

Enzo : bah toi tu me laisses bien aller chez eux sans les connaître.

Emilia : je t'accompagnerais dimanche pour voir qui ils sont.

Enzo : tu n'es pas censé garder Elias.

Emilia : si, mais je n'ai pas l'interdiction de sortie. Et sinon, que sais-tu d'Ambre.

Enzo : elle a été adoptée, comme moi. Elle a une grande sœur adoptive et sa famille déménage souvent pour le travail de ses parents. Mais là, ils sont arrivés il n'y a pas très souvent.

Emilia : et tu lui as raconté quoi sur toi ?

Enzo : bah, ce qui peut être dit. Tu veux que je lui dise quoi, je ne vais pas mentir. J'omets juste quelques détails.

Emilia : de toute façon je te fais confiance.

Enzo : bon moi je vais aller finir mes devoirs pour être tranquille ce week-end.

Emilia : ça ne presse pas, tu as le droit de regarder un peu la télé.

Enzo : non, merci. Y'a rien d'intéressant.

Emilia : tu es trop studieux.

Enzo : mais... je vais à un match samedi, et je vais chez une amie dimanche.

Emilia : oui, mais on dirait que c'est un effort pour toi de te détendre, alors que ça devrait être naturel.

Enzo : mais on n'est pas tous pareil. Moi j'aime bien ma solitude. Tu ne peux pas me forcer à sortir si je n'en ai pas envie.

Emilia : je sais bien, et ce n'est pas mon but.

Enzo : alors pourquoi est-ce que papa et toi n'arrêtez-vous pas avec ça ? Je n'ai pas à me plaindre de la vie que j'ai avec vous, mais franchement, parfois ça me soûle.

Emilia : j'imagine bien. Mais tu es notre premier enfant, et on ne pensait pas que tu pourrais être comme ça. On a longtemps pensé que c'était de notre faute, et ça l'est un peu. On croyait que tu étais malheureux. Nous ne voulons rien d'autre que ton bonheur, tu le sais. On te laissera tranquille désormais.

Enzo : ne te vexe pas maman...

Emilia : je ne suis pas vexée mon chéri, j'ai juste l'impression d'avoir mal agi avec toi.

Enzo : mais non, ne pense pas ça, tu es parfaite comme mère. C'est normal que tu veuilles me surprotéger.