Vampire Diaries - Other Life (Tome 2) [Terminé]

Chapitre 48

Enzo avait invité Ambre à passer la journée ensemble. Ils avaient prévu d'aller à la fête foraine.

Enzo : tu ne vas pas être malade ou quelque chose comme ça hein ?

Ambre : non c'est bon, j'adore ça.

Enzo : c'est cool alors ! Je te propose qu'on commence par la plus grande attraction.

Ambre : ah ouais, celle-là elle est vraiment géniale.

Enzo : tu connais déjà tout dis-moi.

Ambre : bah, ils viennent chaque année.

Enzo : mais tu y allais avec qui d'habitude.

Ambre : souvent c'était ma sœur qui m'accompagnait. Mais elle est bien contente d'être remplacée.

Enzo : j'aurais bien aimé avoir un grand frère aussi attentionné avec moi.

Ambre : eh bien ça sera peut-être toi le grand frère un jour.

Enzo : ouais mais j'aurais trop d'écart. Ça sera différent.

Ambre : tu seras déjà trop vieux pour lui apprendre plein de bêtises.

Enzo : ouais c'est ça. Et peut-être que je n'aurais jamais de frère. Ou simplement une sœur.

Ambre : aller, t'as pas besoin de ça. C'est juste que tu es resté seul trop longtemps.

Enzo : tu as sûrement raison.

Ambre : bien évidemment. Bon, allons-nous éclater un peu.

Ils firent quelques attractions à sensations fortes avant de faire une pause.

Ambre : j'ai trop envie d'une bonne barbe à papa !

Enzo : mais c'est que tu es gourmande en plus !

Ambre : mais non, n'exagère pas.

Enzo : bon aller, pour la peine je t'en paye une.

Ambre : tu n'es pas obligé.

Enzo : laisse-moi être gentil, ça me fait plaisir.

Ambre : bon ok, mais la prochaine fois ça sera moi.

Enzo : marché conclu. Et je pourrais t'en piquer un bout ?

Ambre : ça dépend si tu es sage.

Enzo : ça je ne sais pas. Mais en tout cas je suis gentil.

Ambre : bon aller, tu as gagné.

Enzo : ouais, je suis trop fort !

Ambre : attention, je peux encore changer d'avis.

Enzo : ce serait vraiment cruel.

Ambre : tu adores quand je te taquine.

Enzo : mouais... enfin ça dépend.

Ambre : de toute façon, je ne vais pas partir en courant avec la barbe à papa. En plus c'est toi qui me la paye.

Enzo : tu es bien trop gentille avec moi.

Ambre : n'importe quoi. Mais sachant que tu es une bien meilleure personne que moi, c'est sympa.

Enzo : arrête, bientôt tu vas me faire passer pour un héros.

Ambre : je pense qu'on n'en est pas loin.

Enzo : va donc raconter tes bêtises à quelqu'un d'autre.

Ambre : mais tu sais bien que tu as énormément de qualités.

Enzo : ça ne fait pas de moi un héros.

Ambre : non, ça c'est plutôt le fait que tu aides toujours les autres. Et aussi que tu laisses toujours ta vie passer après.

Enzo : trop de compliments. Je vais prendre la grosse tête.

Ambre : je suis sérieuse.

Enzo : je sais mais, on s'amuse bien là. Et je n'ai pas envie de rendre ça trop sentimental.

Ambre : ok, on va continuer de raconter des conneries alors.

Enzo : comme tu en as l'habitude.

Ambre : oh ! Toi tu vas le regretter.

Enzo : ouh, j'ai peur.

Ambre : t'es qu'un méchant. Moi je boude.

Enzo : bon bah pas de friandise pour les enfants qui ne sont pas mignon.

Ambre : je m'en fiche d'abord !

Enzo : on va voir ça.

Enzo fit des chatouilles à Ambre qui perdit vite sa tête d'enfant fâchée.

Enzo : je préfère te voir sourire. Tu es plus belle comme ça.

Ambre : alors tu me trouves belle ?

Enzo : non, tu es vraiment trop moche.

Ambre : tu sais, ma sœur me charrie parce qu'elle pense qu'on ne peut pas vraiment être amis sans avoir de sentiments l'un pour l'autre.

Enzo : mes parents aussi sont un peu perdu.

Ambre : mais tu y crois toi, à l'amitié garçon-fille ?

Enzo : bah oui, regarde-nous. Et mon oncle a une meilleure amie avec qui il ne s'est jamais rien passé.

Ambre : c'est cool alors si on a la même vision des choses.