13. Andy

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Alors comme ça on passe les 200 lectures moins d'une semaine apres les 100 lectures. Vous allez tuez l'auteure d'un arrêt cardiaque !

Bon, je vous pardonne parce que je vous aime bien ;)

Chapitre cadeau ! :

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Mon téléphone bip. Je l'ouvre et branche mes écouteurs.

"APPEL DE MAX"

Touche décrocher.

- Bonjour, tu es le voisin c'est ça ? C'est la mère de Max.

- Be.. Bonjour !

- Désolé si je te dérange. Max s'est battu. Enfin plutôt on l'a battu..., murmure-t-elle. Mais bref ! Il me semble qu'il voulait te voir.

Mon coeur s'arrête.

- Que.. quoi comment ça ! Il va bien ?! Oh, j'arrive tout de suite ! Vous êtes à quel étage ?

- 7 ème, je vais t'ouvrir la porte, tu trouvera plus facilement.

Je raccroche, enfile des chausures, attrape ma canne et me précipite devant l'assenseur.

***

- Il est dans sa chambre, suis moi, me fait sa mère.

Je me guide au son de ses pas.

La disposition de cet appartement est la même que la notre, et la chambre de Max correspond à la mienne.

Je trouve le lit.

Sa mere sort et ferme la porte.

- Max ? je chuchotte.

Je n'ai aucune idée de l'état dans lequel il est... il a des os brisés ? Des côtes fellés ? Ou même des organes perforés ?! Je suis au bord de la panique quand finalement j'entends sa respiration calme, régulière, rassurante. Pas de côté fellé, ni de poumon perforé ou de trachée cassé, au moins.

Je me détend un peu.

- Max, je fait un peu plus fort.

Je pose ma canne dans un coin et me rapproche du lit. Je pose mes mains sur les draps et cherche le corps de Max.

Je veux m'assurer qu'il n'a rien. Je respire un grand coup et pose mes mains sur les jambes.

Pas de plâtre, rien. Peut-être a-t-il des bleus, je m'attend au pire. Si on lui a donné des coups de pieds alors qu'il était au sol...

Mon coeur s'emballe... Je dois me calmer.

Je m'assois sur le lit et passe mes mains sur tout son corps, à la recherche d'anomalies, de gonflements.

- Euh... Qu'est-ce que tu fais ?

Je sursaute et retire mes mains. Situation est gênante. Autant dire la vérité.

- Je pensais que tu dormais mais je voulais savoir à quel point on t'as amoché.

J'entends les draps bouger. Il s'assied.

- T'inquiète pas, il leur à suffit d'un coup de poing pour me mettre à terre, fait-il en riant.

Ça ne me faisait pas rire, j'étais réellement inquiet. Je voulais savoir.

Il soupire. Attrape mes main et les pose sur son visage.

- Juste un, ici. Vu que tu connais mon visage tu vas pouvoir comparer, j'ai juste une grosse bosse et le nez cassé.

Je soulève mes mains de peur de lui faire mal, mais il les rattrape immédiatement et les colle à ses joues.

- Là ça fait pas trop mal.

Mon coeur battait la chamade. Plus de frisson que d'angoisse. Dès que Max sortait de son rôle de garçon timide je perdais mes moyens.

Puis il dirige doucement mes mains vers son nez. Il est gonflé en effet, sa peau est brulante avec le choc. Il a une grosse bosse au front aussi, au dessu du nez.

Une fois le tour de visage terminé, j'ai le coeur serré. Qui lui as fait ça ? Et pourquoi ?

Lui ne lache pas mes mains, bien qu'il les ai fait quitter son visage. Il les serre dans les siennes.

- Je vais bien, il fait doucement.

- Qui, je réussi à articuler.

- Je ne les connais pas.

Il lache ma main gauche et saisi la droite avec ses deux mains et en caresse le dos.

- Il ne faut pas que tu aille près du lycée, il te ferons la même chose. Ou pire encore.

Ses mains son douces et apaisent ma colère. Je ne l'oublie pas pour autant, mais je crois que j'aurais été capable d'aller là-bas, pour tenter de le venger. J'aurais bien entendu pas eu une seule chance.

Il se rapproche de moi, toujours assis face à moi. Nos genoux se touchent. Puis je sens quelque chose sur mon épaule. C'est son menton. Alors je me penche en avant et pose moi aussi ma tête sur son épaule.

Je suis tenté de tourner la tête, (m'imaginant qu'il ferait de même) pour attraper ses lèvres avec les miennes. Mais je comprends que ce qu'on partageait là est plus fort qu'un simple baisé. On partageait notre amour, en montrant l'un l'autre notre inquiétude, et offrant réconfort. Pour moi ça voulais dire ça, et c'étais beaucoup. Peut-être lui ne voyait-il absolument pas ça comme un partage de sentiments, mais cet instant dura tout de même quelques minutes, jusqu'à ce que sa Maman tape à la porte.

Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisièmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant