58. Max

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Papa rentre peu de temps après. Et son comportement, vis a vis de moi ou d'Andy laissait supposer que tout allait bien.
Alors je prends sur moi de m'avancer dans le salon pour lui parler.
C'est lui qui commence.
- Je suis content que tu me l'ai dis, on va peut être pouvoir se rapprocher un peu, qu'es-ce que tu en dis Max ?
- Bein... j'immagine que oui. Les mensonges mettent de la distance alors voila la vérité.
Il s'assoi dans le canapé.
- Et ça fait longtemps vous deux ?
Je réfléchis un instant.
- Hum ? Je dirais 3-4 mois.
- Oh, c'est du serieux, il répond en souriant.
- Bha oui, je réponds, gené.
Andy viens dans mon champ de vision s'acollant au mur en me souriant. Alors je souris aussi. Mon père le regarde. Puis me regarde. Une lumière semble s'allumer dans son regard.
- Vous vous protégez hein !
Mon visage perd son sourire, je devient cramoisis de honte, et Andy lui explose de rire.
Alors ma mère arrive, hilare elle aussi.
- Laisses-les donc, ils ne sont pas bêtes et tu leur fais honte, rit ma mère en s'installant sur le canapé à coté de mon père.
Mon père passe un bras derrière ses épaules.
Voir mes parents comme ça me fait bizarre. J'ai la sensation qu'à tout moment je vais me réveiller de ce rêve.

***

Andy rentre chez lui.
- Tu demanderas à ton père si on pourrai le rencontrer hein ! Oublies pas, demande mon père pressé d'en savoir plus.
- Je n'y manquerais pas, répond Andy amusé.
Mon père, ma mère et Andy se disent au revoir et je sort de l'appart' avec Andy pour lui parler avant qu'il ne rentre.
- Tu as passé une bonne journée, je lui demande.
- Oui, très, il me rassure.
- Désolé d'avoir tout balancé si violement.
Andy rit.
- Maintenant c'est fait et on est tranquilles, et puis il a bien réagit.

Il garde son sourire. On dirait que rien ne peu l'altérer, pas même mon pessimisme de compétition. Je garde mes craintes illogiques pour moi et embrasse l'être qui me convient le plus.
Andy pose ses mains sur mes hances et quand nos levres se séparent il murmure avec étonnement  :
- Que me vaut cet honneur ?
- Tu es parfait.
- Oula non ! Personne n'est parfait petit Max et encore heureux sinon tout les imparfaits seraient laisés.
- ...pour moi. Tu es parfait pour moi.
Et je lui fais clore sa bouche d'un nouveau baiser enflammé.
Quand nos bouches et nos langues sont rassasiés, Andy vien mettre sa tête dans mon cou, sans lâcher mon corps. Je m'agrippe à lui profitant de sa chaleur et sentant son soufle chaud dans mon cou.
Alors que je me laisse emporter pas le calme de l'étreinte il me semble entendre en un léger murumure "merci, merci toi tu es là et tu restes avec moi". Je n'y prête pas attention, pas certain d'avoir vraiment entendu mais je serre plus fort son corps avant de le relâcher pour le laisser partir.

Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisièmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant