Après moins d'une heure de jeu, Andy m'impressionnait. Je lui décrivait les faits et il réagissait au quart de tour, s'orientant dans les ruelles a la perfection. Il n'atteindra certainement jamais la rapidité d'un joueur voyant parfaitement mais il s'en sortait bien mieu que je ne l'espérais avec le peu d'information que je lui donnais.
- Max ? Je fais quoi là ?
Je ne parlais plus depuis déjà un moment, trop absorbé par mes pensés.
- Oui désolé, tourne dans la ruelle à droite, sur la gauche tu aura un joueur, tu peu l'attaquer et lui voller son équipement.
Il se tourne légèrement vers moi, nos visages sont à présent face à face et incroyablement près. Mon coeur manque de s'arrêter sous son souffle balayant mon visage.
- Ça va, il demande.
Je me ressaisis.
- Oui oui, je me disais que tu t'en sort bien, je lui repond en souriant.
- Oh.
Il ne dit rien, semblant réfléchir, sans se retourner, toujours face à moi. Puis il se lève, comme frappé d'un éclair de génie.
- Avances-toi, il dit, autoritaire.
Un frisson me parcourt le dos. Je m'exécute. Mon coeur s'arrête quand je le sens passer dans mon dos et s'assoir, inversant nos positions d'il y à quelque secondes. Il pose la mannette sur le côté et m'attrape les hanches pour me coller à lui comme je l'avais fait moi même avec lui plus tôt. Et avant que j'ai le temps de réagir il plaque ses mains sur mes yeux.
- Euh, Max, demande-t-il, riant, faut que tu penses à respirer si tu ne veux pas mourir.
Je prend une grande inspiration, me rendant compte que mon coeur n'était pas le seul à s'être arrêté au contact d'Andy.
- Enfin sinon je peux toujours te faire du bouche à bouche, il chuchote dans mon cou, provocateur, mais je doute que ta mère te laisse aller en cours si tu t'évanoui à nouveau.
- Et si je faisais semblant ? je lui demande, prenant tout mon courage pour lui dire cette phrase et me retourner un peu.
Il semble surpris de mon cran. Et il apprécie la surprise visiblement.
- Hum, l'idée me plait, il répond le sourire au lèvres, mais d'abord, à moi de te montrer quelque chose.
Privé de ma vue, je sens la peau du visage d'Andy frôler celle de mon cou dans un frisson.
- Ferme les yeux, ça sera plus pratique si j'ai mes mains.
Je ferme les yeux et il retire ses mains chaudes de mes yeux.
- Tu te rappelles que je t'ai dit que mon sens préféré c'est le toucher ?
Je ne réponds pas, trop absorbé par ses doigt qui caressent mon visage. Sur mes joues. Il part de mon menton et appuie légèrement faisant remonter la peau en même temps que ses doigts, jusqu'en haut de mon front, au contour de mes yeux.
Je fait un petit grognement en souriant indiquant à Andy que c'est plutôt agréable.
Puis ses mains descendent sur mon cou, puis dans le bas de ma nuque. Il masse mes muscles tout enkilosés du travail au lycée, jusqu'à ce que ceci se relâchent.
Tout mon corps repose sur son torse, je me laisse totalement aller en arrière profitant de sa caresse.
Puis il attrape mes mains, les embrasse rapidement et les tipotte entre ses doigts magiques avant de placer une de mes mains sur sa joue, derrière moi. J'attrape sa peau du visage et commence à la malaxer doucement, alors qu'il continue de masser mon autre mains, ses bars m'entourant.
Je me met soudainement à genoux pour me retourner, avant de me rasseoir. Puis je m'affale contre son torse, profitant de sa chaleur et posant ma tête contre son coeur qui bât la chamade.
Il continue de passer ses mains dans mon dos pendant de longues minutes avant que je ne me lance.
Je décolle légèrement ma tête de son torse et colle sur ses lèvres un bisous furtif. Je le fixe, attendant sa reaction, son regard s'éclaire comme surpris.- Max..., il chuchotte.
Je me lève, confus.
- Je... je suis désolé, je... je n'aurais pas dû, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je me justifie en me levant.
- Non non Max ! C'est..., il se coupe pour se lever, me dépassant à nouveaux de plusieurs centimètre,... parfait, termine-t-il en se penchant sur moi déposant un second baiser sur mes lèvres.
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Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisième
RomanceJe le croisais souvent dans l'ascenseur, mais on échangeait rarement plus qu'un "bonjour". Jusqu'au jour où l'ascenseur est tombé en panne. Il y a beaucoup de chapitres mais pas de panique : ils sont tous courts exceptés les premiers. /!\ Ce texte c...