Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisième

62. Andy

Dernier jour de tournage ! J'ai bien sympatisé avec les autres acteurs et toute l'équipe, j'ai même réussi à récupérer quelques coordonées. C'est toujours utiles les contacts.
Je dis au revoir à tout le monde, ennuyé de les quitter mais pressé de retrouver Max.
La fête de fin tournage vient de finir et je retrouve Margaux qui me cherchait dans la foule.
- Alors ? On y va jeune homme ?
Je hoche de la fête et la suit jusqu'à la sortie.
Dehors tout est calme, j'inspire un grand coup d'air frai. Margaux me guide jusqu'à sa voiture et on rentre sans un mot. Elle à l'air aussi fatiguée que moi.
- Je vais bien dormir cette nuit, elle dit heureuse.
- Et moi donc j'ajoute ! C'est toujours aussi intense les tournages ?
- Toujours ! Moi j'ai fini mon taf je vais pouvoir me reposer jusqu'au projet prochain !
Je songe à la paie. Ça paie bien, j'immagine que c'est pareil pour elle. Ça paie bien mais elle doit surment tenir un ou deux mois avec cet argent. Je soupire. Il va vraiment falloir que je perce si je veux avoir assez de projets de tournages !
On arrive, Margaux me dépose juste devant l'imeuble. Elle sort de la voiture pour me serrer dans ses bras.
- J'espère qu'on se reverra, t'es quelqu'un de bien et Max aussi, passe lui le bonsoir d'ailleurs.
Elle relâche son étreinte et je lui souris avant de passer la porte.
À peine j'entre dans l'assenseur que mon téléphone sonne.
- Allo ?
- T'es rentré ? chuchotte une voix.
- Oui, tu veux venir dormir chez moi.
- Ça te dérange pas ?
- J'attends que ça jeune homme, je lui dis avec une voix sensuelle.
- Euh... ok, fait Max tout intimidé.
L'assenseur s'ouvre au troisième. Je ne descends pas. Les portes se referment et l'asenseur monte. Max a déjà appuyé sur le bouton quelques étages au dessus. Alors les portes s'ouvrent à nouveaux et Max se jette à mon cou.  Je l'entoure de mes bras.
- Je suis épuisé, il murmure.
- Tu travailles trop, je lui répond en passant une main dans ses cheveux.
Il soupire en souriant, ça s'entend. Et ça veux dire qu'il sait que j'ai raison.
- Tu as cours demain ? je lui demande en l'écartant un peu de moi.
- Oui.
- N'y va pas.
- Mais mais et le bac ?! Non je peux pas rater de cours...
- Tu l'aura ton bac, tu le sais très bien. Reste avec moi.
- Et toi, les cours ?
- Je n'aurais pas la mention très bien voilà tout, mais je pense y survivre, je répond pince-sans-rire.
- Ouais et c'est moi qui travaille trop.
Je lui souris et lâche un petit rire.
J'appuie sur le numéro 3 et l'assenseur se met en marche.
Là, avec Max dans les bras, je me rend compte que je suis épuisé. Toute la pression de ses derniers jours qui me tennait éveillé retombe et la fatigue me gagne. Mais une fatigue agréable, avec Max auprès de moi qui plus est.
Les portes de l'assenseur s'ouvrent et je me reprends. Je sors mes clés. J'ai l'impression que l'on n'entend que nous dans ce silence.
- Il est quel heure, je demande en chuchottant.
- 1h30, il repond après que le son du déverrouillage de son portable ai retenti.
J'ouvre la porte et fait entrer Max.
- Mon père doit dormir, pas la peine de la saluer, allons dormir.
Il me suis jusqu'à ma chambre.
- Je suis pas fatigué  il déclare en se lovant dans mon lit.
- Moi si, jeune Max.
Je commence à me deshabiller pour me changer. L'absence de bruit dans mes draps m'indique que Max est imobile, certainement en train de me regarder. Je souris légèrement à cette pensée.
- Ne te rabille pas, il souffle quand je suis en sous-vêtements.
- Je vais avoir froid si je dors comme ça, j'argumente, amusé.
- Je te tiendrais chaud.
Je l'aisse tomber mon pyjama pour aller à la rencontre de Max sur mon lit. Je le pousse doucement pour qu'il s'allonge et me met au dessus de lui à 4 pattes, sûr de mon effet. J'entend son coeur accélérer.
- C'est d'accord, je souffle avant de me glisser sous les draps.
Max se relève et se déshabille pour pouvoir le rejoindre sous la couette. Il colle alors son corps contre le mien et dépose ses petits doigts sur ma peau. Je ferme les yeux profitant de sa carresse. Ses doigts tracent les contours de mes muscle. Sa peau, de son corps entier me semble brulant contre le mienne.
Alors que je sombre dans le someil les doigts de Max se glissent sous mon slip. Je grogne, incabable de parler.
- Tu veux pas ? il chuchotte.
Je me tourne vers lui.
- Ne le prend pas mal, c'est pas que je veux pas, je tombe de fatigue alors...
- Ok ok, j'ai cru que t'étais...
- Chaud ? Moi aussi, je pensais que ça irrais mais là j'étais carrement en train de m'endormir donc ça va pas le faire je suis vraiment trop épuisé, désolé.
- Ok, repose toi alors.
Il remonte sa main et reprend ses carresses. Je fini par m'endormir peu après qu'il ai cessé de bougé, lui aussi endormi.
Tu travailles trop petit Max.