Chapitre des 1500 lectures, juste un mot : Merci.
----------------------------------------------------------
Je m'étais endormi peu de temps apres lui et personne ne nous avait réveillé. Ma mère avait du comprendre que je dormais avec Andy car elle m'a laissé un sms indiquant "Bonne nuit".
Me reveiller à côté de lui avait été très plaisant. C'est le week-end, alors je n'ai toujours pas bouger, attendant qu'il se réveille, collé à son corps toujours nu.
Il pousse un léger grognement quand je pose ma tête sur son torse. Ça m'encourage à poser mon bras sur son ventre, dans l'espoir qu'il se réveille. Je m'étais levé avec le soleil, Andy ne fermant pas ses volets, la lumière m'avait réveillé. Il grogne à nouveau et ouvre les yeux. Je caresse son ventre nu.
- Salut, je fait en lui souriant.
- Oh ! Salut ! Je pensait pas que tu allais dormir ici.
- Ça te dérange, je demande inquiet.
- Pas le moins du monde, il réponds en m'entourant de ses bras.
- Alors hier tu n'étais pas saoul, je demande, hésitant.
- Non, j'avais déjà bien éliminé.
- Alors je l'était sûrement plus que toi, je venais de boire, je ris.
Andy se tourne brusquement vers moi et demande inquiet :
- Tu regrettes ?
- Pas le moins du monde, je réponds en l'imitant.
Il le serre un peu plus dans ses bras. Je souris.
- Merci pour tout Max, je n'arrive toujours pas à croire que j'ai été pris.
Je le serre aussi. Je suis content pour lui.On ne bouge pas pendant un moment. C'est bien d'être dans ses bras.
Quand je réalise qu'il s'est en fait rendormi, je tente de me dégager. J'ai faim. Je retire doucement ma tête de son torse, puis mes bras. Je me lève doucement du lit et il grogne à nouveau. Ses bras s'avancent vers moi. Il m'attrape et me fait tomber sur lui.
- Où tu crois aller comme ça ? il rit, tu est tout à moi aujourd'hui.
- Hummmmm, je râle, j'ai faim moi.
Il me fait remonter vers lui et me murmure :
- Alors dévore moi.
Puis il attrape mes lève et m'embrase doucement. Je me laisse faire et me blotti contre lui. Puis il me caresse la tête et frotte son visage contre le mien. Tout doucement.
- Aller, je vais te préparer un petit dej, il dit finalement avant de me pousser sur le côté.
Je grogne et ouvre les yeux, la lumière m'éblouis mais je vois son corps nu de dos devant moi alors qu'il s'étire. Je rougis instantanément et me retourne, gêné. Il doit l'entendre car il fait doucement avec un sourire dans la voix :
- Je vais m'habiller si ça te gêne.
Je ne répond rien. Trop honteux d'aimer voir son corps.
Je m'habille moi aussi et rejoint Andy dans la cuisine.
- J'espère que t'aime les pancakes, il demande fort pour couvrir l'aspiration de la hotte.
- T'a fait des pancakes, je m'écrie surexcité. T'es génial !
- Faut bien qu'avoir un père cuistot transmette son goût de la cuisine a quelqu'un, il dit en riant.
Je m'approche de lui et l'attrape par la taille.
- Regarde faire le maître, il dit en pointant sa spatule.
D'un coup de poignet, le pancake s'envole dans les airs, fait un salto et retombe sur la spatule. Je suis bleffé. Je suis incapable de faire ça.
- Tada ! il crie triomphant.
- Waaaaa !
Il ajoute le pancake à la pile.
- Y en à 8, ça en fait 4 chacun et il reste de la pâte, je peux en refaire, il déclare en me tendant le plat pour que je l'emmène à la table.
- Ton père n'est pas là ?
- Un samedi matin ? Il prépare de grands plats pour le rush de ce soir penses-tu !
Je ne peux m'empêcher de sourire, ça signifie que je vais pouvoir arrêter de guetter si quelqu'un arrive.
J'emmène le plat sur la table du salon et Andy arrive, pose le miel, le sucre et autre sur la table, et se dirige à la fenêtre. Il l'ouvre en grand et l'air frai de l'automne pénètre dans la pièce. Il pousse un soupire de bonheur après avoir profondément inspiré puis me rejoint à table.
- Rien de tel de l'air frai du matin pour passer une bonne journée ! il déclare. Alors petit Max ? Tu veux faire quoi aujourd'hui ? il demande avec un grand sourire.
VOUS LISEZ
Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisième
RomanceJe le croisais souvent dans l'ascenseur, mais on échangeait rarement plus qu'un "bonjour". Jusqu'au jour où l'ascenseur est tombé en panne. Il y a beaucoup de chapitres mais pas de panique : ils sont tous courts exceptés les premiers. /!\ Ce texte c...