19. Andy

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500. Vous êtes au courrant qu'on a passé les 400 hier quand même !

Bon, à partir de maintenant ce sera un chapitre cadeau tout les 500.

Alors bonne lecture à toutes ;)

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Je n'avais pas du tout imaginé notre premier baiser comme ça mais pourquoi pas. Je n'avais pas imaginé non plus qu'il prendrait les devant.
Je l'écoute s'avancer dans le couloir, le suivant au son de ses pas. J'aimerais attraper sa main, mais je ne veux pas lui faire peur. D'autant plus si il n'assume pas.

Maman Max nous attend dans le salon assise a une table. Le bruit du papier m'indique qu'elle fait de la paperasse ou regarde le courrier.

- Qu'es-ce que tu fait, demande Max à sa mère avec un train de retard.

Elle se tourne vers nous.

- Des papiers pour l'assurance de la voiture, déclare-t-elle en nous souriant, mais raconte moi plutôt ta journée. Ça c'est bien passé au lycée ? Tu as revu ses affreux garçons ?

Max tire une chaise et s'assoit. Je me presse pour le rejoindre, prenant la place à côté de lui.

- Ça va, il repond avec un peu de déprime dans sa voix cependant. Tout le lycée sais que je suis homo, mais ça va.

Il se tait. J'hesite à posser ma main sur lui pour le reconforter, mais me ravise. Sa mère ne dit rien non plus, puis Max reprend en rigolant :
- Si ça c'est pas un méga comming-out je sais pas ce que c'est, 2100 personnes d'un coup ça fait du monde. Sans compter les profs, il rit.

Sa mère acquiesce attrapant une des mains de son fils pour le reconforter.

- La police m'a appelé aujourd'hui, ils ont retrouvé les coupables. Un des trois va etre jugé, ça n'est pas la première fois qu'il est violent.

Elle soupire et reprend :
- Crois moi tu as eu de la chance Max, ce garçon à faillit tuer un jeune homme d'après ce que j'ai entendu.

Je grogne sans le vouloir. Personne ne semble le remarquer. Ou du moins réagir.

- Quelques élèves ont été exclu du lycée quelque jours, déclare Max. Déjà les trois et quelques uns qui ont eu des propos violents et homophobes quand on les interrogeait apparament.

- Bon, déclare sa mère, s'il ya le moindre problème mon chéri dit-le moi. J'espère juste que ton père ne finira pas par l'apprendre.

Je grince des dents interieurement.

- T'inquiète pas maman, au lycée ya pas mal de gens qui ont décidé de me soutenir, même si je n'aime pas la pitié des gens, je trouve ça cool de leur part, ça fait un peu taire les chuchotements dans les couloir, rit Max.

- Ok. Les garçons, je dois terminer cette paperasse, mais si vous voulez préparer à manger, je m'en pleindrai pas ! déclare maman Max.

Je réagit, ne voulant pas m'imposer :
- Je ne veux pas vous déranger, je vais renter chez moi.

Max se tourne vers moi et me dit rapidement :
- Oh mais tu ne dérange pas tu peux rester tu sais !

- C'est gentil mais mon père va s'inquiéter si je ne rentre pas, je lui répond en souriant, conscient qu'il veux me garder encore un peu. Et puis si je ne suis pas là pour le forcer il ne va encore pas manger !

Je me lève avant qu'il proteste et attrape ma canne à l'entrée.

Max se lève alors précipitamment pour m'ouvrir la porte. Je sourit et sort. Quand il referme la porte derrière moi, je réalise qu'il est aussi dans le couloir.

Il attrape ma main libre et demande la tête baissé :
- Promet moi que ce n'est pas un rêve, et que demain dans l'ascenseur tu m'aimeras encore !

Je souris. Il est mignon.

Je me penche pour déposer un petit bisous sur ses lèvres.

- Je te le promet.

Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisièmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant