300 lectures vous êtes des fous !
Bonne lecture !-----------------------------------------------------------
Mon plan semblait se dérouler sans problème. Andy viendrait chez moi après les cours. Mon intention était simplement de lui faire découvrir quelque chose qu'il ne connaissait pas. J'avais pris la décision de tenter quelque chose avec ce garçon et j'espérais que cela nous rapproche d'avantage.
J'avais tout imaginé dans les moindres détails au long de la journée au lycée. Je voulais rattraper ses deux jours que j'avais passé, forcé par ma mère de rester au lit. Quand finalement mon dernier cour de la journée se termine je sort violemment de mes pensés, me rendant compte que je n'ai aucune idée de ce qu'on vien d'étudier.
Ce garçon me fait vraiment tourner la tête, je songe. Si je continue comme ça, adieu mon bac.
J'attrape mon bus de justesse, trop absorbé par mes pensés. J'arrive devant l'immeuble à 16 heure et quart, trouvant Andy qui m'attend.
- Alors comme ça tu m'attends ! Je lui fait, le défiant.
- Ne t'y trompe pas, j'ai perdu mes clés ce matin dans un caniveau.
J'ouvre la porte et lui demande :
- C'est vrai ?Il entre, tout sourire.
- Non.
Il me fait une tape sur l'épaule et appelle l'ascenseur. Je me retrourne.
- Arrête de me manipuler ! Je gémis.
- Arrête d'être gentil.
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Il m'attrape par la manche et m'entraine dans la cabine. Surpris je lache un "wohoooo" qui le fait rire.
Par automatisme il appuie sur le numéro 3.
C'est ma chance, je me dit.
- Nan ! On va chez moi !
À peine ma phrase finie j'attrape sa main et me sert de son index pour appuyer sur le 7.
Je le sens se raidir, surpris.Puis il se ressaisit et emprisonne de ses doigts ma main. Il se tourne vers moi.
- Tu sais que je suis déjà venu chez toi, affirme-t-il, l'air serieux.
Il se rapproche de moi. Mon sang ne fait qu'un tour.
- Et je suis pas du genre à prendre les escaliers, finit-il sur le même ton.
Je sens sa main presser la mienne. Je plonge mes yeux dans les siens, qui me fixent étrangement. Je ne dit rien, mon coeur éyant cessé de battre.
La porte s'ouvre au troisième.
Je sens son souffle chaud sur ma joue. Je m'empourpre légèrement en me demandant quel effet lui fait mon souffle sur sa joue. Je ne dit rien. Trop intimidé.
Puis la porte se referme.
Personne ne bouge. Ni lui ni moi. Puis il lache ma main, se tourne face à la porte, rit légèrement puis éclate finalemnt de rire.
- J'aimerai vraiment voir ta tête en se moment ! se marre-t-il.
Halluciné je le pousse doucement sur le côté.
- Mais arreteuuuuu ! Je fait.
- Tu sais que si tu me le demande comme ça je vais continuer, juste pour que je répète ce que tu vien de dire. C'étais trop mignon, dit-il en souriant.
Puis l'ascenseur s'ouvre au septième. Nous sortons et il continue :
- Je voudrai être acteur. Tu est une des rares personnes sur qui je puisse m'exercer sans qu'elle simule pour me faire plaisir.Je me dirige vers la porte, peu convaincu.
- Je suis sûr que c'est encore une de tes magouilles pour m'avoir, je soupire, tournant la clé dans la serrure.
- Absolument pas, répond-t-il sérieusement en passant la porte de chez moi.
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Les Yeux Bleus de l'Aveugle du troisième
RomantikJe le croisais souvent dans l'ascenseur, mais on échangeait rarement plus qu'un "bonjour". Jusqu'au jour où l'ascenseur est tombé en panne. Il y a beaucoup de chapitres mais pas de panique : ils sont tous courts exceptés les premiers. /!\ Ce texte c...