Chapitre 9

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Hier soir, j'ai passé plus d'une heure au téléphone avec Marie à vider mon sac, et elle m'écoutait avec attention

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Hier soir, j'ai passé plus d'une heure au téléphone avec Marie à vider mon sac, et elle m'écoutait avec attention. Je lui ai parlé de Julian et de sa façon de me tourner autour comme un vautour. Autant ce garçon m'intrigue, autant il m'agace. Sa copine me déteste pour je ne sais quelle raison, et Julian n'arrête pas de me parler, comme si ça l'amusait de me voir endurer la jalousie de sa petite amie. Son intention à mon égard n'est pas claire.

Ma conversation avec Marie aurait pu se terminer là, si elle n'avait pas décidé de se confier à son tour. Elle m'a avoué qu'elle fréquentait un garçon prénommé Nathan. L'un de ses professeurs. Il n'a que vingt-quatre ans et c'est sa première année en tant que prof, mais ça n'en reste pas moins surprenant. Et si quelqu'un de malintentionné l'apprend ? Ils se feraient virer de l'école. Mais je n'ai pas à cœur de la réprimander.

Comme j'ai encore un peu de temps devant moi avant d'aller à la fac, je m'installe sur le canapé, portable en main, et découvre que j'ai un message sur Facebook. De Julian.

Je voulais te dire qu'Hanna pense bien faire en voulant t'éloigner de moi. Et afin de clarifier cette situation, elle n'est plus ma petite amie.

Décidément, son projet de faire de ma vie un enfer ne cesse d'évoluer. Je vais encore être confrontée à cette vipère rousse à cause de leur rupture. Julian est une véritable source d'ennuis.

Je suis censée être désolée pour vous ?

Son message date d'il y à peine trente minutes, pourtant il ne me répond pas de suite. Le fait qu'il ait pensé à moi dès son réveil traverse mon esprit, mais je chasse cette idée stupide de ma tête. C'est ridicule.

— Lou, on ne va pas tarder à y aller, me prévient ma mère depuis sa chambre. T'es prête ?

— Toujours !

Pour l'instant, j'ai réussi à aller à la fac sans avoir besoin de conduire. Rien que m'imaginer prendre le volant m'angoisse, alors si je peux trouver un moyen de me faire emmener, j'accepte volontiers.

Avant de ranger mon portable, je lis la réponse de Julian.

Non.

Je ne le connais pas, mais je peux deviner qu'il est vexé. Comme j'ai d'autres chats à fouetter que de flatter son égo, je quitte l'appli.

Après avoir acheté mon café noir habituel à la cafétéria de notre fac, je m'assois à une table en attendant Daphné. Mon cœur, lui, manque un bond lorsqu'une voix familière m'interpelle.

— Ça va, Hampton ?

Julian reste derrière moi, son souffle faisant voler quelques mèches de mes cheveux.

Je dois rester calme, je peux le faire.

— Tu devrais consulter le médecin pour ton problème de mémoire. Je m'appelle Louise, pas Hampton.

Sous Les ÉtoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant