Chapitre 61

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C'est avec appréhension que j'entre à la fac, ce matin

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C'est avec appréhension que j'entre à la fac, ce matin. J'ai réussi à éviter mon cousin puisque Daphné qui est venu me chercher. Même si elle n'a pas arrêté de me parler de Julian et du fait que je devais peut-être reconsidérer notre rupture, c'était toujours mieux que d'être en voiture avec Zachary.

Je ne sais pas comment lui pardonner, ainsi qu'à ma famille. Il vaut mieux que je les ignore tant que je réfléchisse. J'ai passé mon dimanche à ignorer mes parents, ma sœur, et les appels de Zach. Ils finiront bien par se lasser et me laisseront tranquille pour que je puisse méditer sur toute cette situation.

Si éviter ma famille était compliqué en habitant avec eux, éviter Julian va se révéler impossible à la fac.

—  Je suis là, déclare Daphné en passant son bras sous le mien. S'il s'approche de toi, je l'attaque.

—  Je ne veux pas que tu le détestes pour moi...

—  Ce n'est pas le cas. Mais t'es mon amie, et personne ne te fera du mal. Viens, on va s'acheter un café pour nous mettre de bonne humeur.

J'adore qu'elle ait le sens des priorités. Une bonne journée ne commence qu'avec un bon café.

Assise autour d'une table de la cafétéria, l'odeur des cafés me remplissant l'estomac, je ne lâche pas du regard la porte d'entrée. Mon appréhension tourne à l'obsession, mais s'il fait son apparition, il faut que je parte. Je peux au moins l'éviter en dehors des cours.

—  Arrête de faire ça, Lou, tu me stresses. Ça se trouve, il ne viendra même pas. On ne peut pas dire qu'il a vraiment besoin de venir en cours.

Si j'étais normalement constituée, savoir que Julian ne vient pas en cours me ravirait. Sauf que ça me fait un pincement au cœur, sans que je ne sache pourquoi.

Hanna fait son entrée à la cafétéria, vêtue d'une robe, comme toujours. Même avec des collants, elle doit geler. Nous sommes en décembre, il fait un froid de canard.

Lorsque ses yeux se posent sur moi, elle m'adresse un petit signe de la main en souriant.

—  Hanna est là, murmuré-je en détournant le regard. Et elle nous a repéré.

—  La connaissant, elle va venir nous voir.

—  Je ne veux pas lui parler.

—  On peut toujours écouter ce qu'elle a à dire, propose Daphné.

—  Je regrette le temps où tu la détestais...

Elle hausse les épaules avant de boire son café, et je soupire lorsque je vois Hanna s'approcher après avoir acheté son café.

—  Ciao, lance-t-elle en nous rejoignant.

—  Salut.

Je reste muette. Daphné n'a qu'à lui faire la conversation.

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