Chapitre 51

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Après mon rendez-vous chez la psy, une fois tous les quinze jours le lundi, Julian nous conduit jusqu'à la Piazzale Michelangelo

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Après mon rendez-vous chez la psy, une fois tous les quinze jours le lundi, Julian nous conduit jusqu'à la Piazzale Michelangelo. Je n'y suis pas revenue depuis notre premier rendez-vous. J'avais adoré cette soirée.

Julian et moi avons pris l'habitude de traîner dans Florence après les cours, malgré la chute des températures. Passer du temps ensemble en dehors de chez nous nous rapproche davantage.

—  Tu ne fais plus de cauchemars, dernièrement ? me demande-t-il en s'accoudant à la barrière de l'esplanade. Ou l'attrape-rêves a cessé de fonctionner ?

—  Je n'en fais toujours pas. Du moins, je n'en ai pas le souvenir. Tu crois que ça marche vraiment ou j'ai réussi à accepter l'accident et du coup, je n'en fais plus ?

—  Je n'en sais rien. Le principal, c'est que tu dormes mieux.

Il n'empêche que ça me turlupine. Je faisais des cauchemars régulièrement, puis il a suffi que Julian m'offre un attrape-rêves pour que ça me calme. Ça a peut-être un effet placebo.

De jour, la vue de Florence depuis l'esplanade est différente. Belle, mais moins incroyable que la nuit tombée. Néanmoins, ça sent toujours aussi bon le café, à cause de celui en bas de l'esplanade.

Dans ma poche, mon portable vibre et je le consulte discrètement, la boule au ventre. Lena ne m'a plus envoyé de message depuis notre confrontation. Mais avec elle, je me méfie.

Bella vista, no ?

Si Julian me parle, je ne l'écoute pas. Mes oreilles bourdonnent tandis que je regarde autour de nous à la recherche de Lena. Mais il n'y a personne que je connaisse. Où se cache-t-elle ?

Je sursaute lorsque Julian pose sa main sur mon bras.

—  Lou, qu'est-ce qui ne va pas ?

—  Rien.

—  Rien ? répète-t-il, perplexe. T'es blanche comme un linge et au bord de la crise d'angoisse. Qu'est-ce qui t'arrives ? T'as reçu une mauvaise nouvelle ?

Je secoue la tête en rangeant mon portable dans la poche de mon jean. J'aimerais ne pas lui en parler, mais Julian insiste du regard.

—  Depuis la rupture, Lena n'arrête pas de m'envoyer des messages insultants. Ça ne m'atteint pas, mais elle se montre de plus en plus agressive.

—  C'est une blague ? s'énerve-t-il en passant une main dans ses cheveux. Tu comptais m'en parler quand ?

—  Je ne voulais pas t'affoler. Elle va finir par s'arrêter.

—  Donne-moi ton portable.

Je me recule lorsque je le vois s'approcher pour prendre de force mon portable dans ma poche.

—  Qu'est-ce qui te prends ? m'agacé-je.

—  Je veux que ça s'arrête. Donne-le-moi, Lou.

Sous Les ÉtoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant