Chapitre 25

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Une affreuse douleur comprime mon cerveau, je m'étonne même de réussir à articuler des mots alors que ma gorge est en feu

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Une affreuse douleur comprime mon cerveau, je m'étonne même de réussir à articuler des mots alors que ma gorge est en feu. J'appelle à l'aide et, comme par magie, quelqu'un apparaît et serre la main que je lui tends. Je n'arrive pas à voir son visage, mais on dirait un homme.

J'essaie de me dégager de cette voiture, à nouveau, mais mes jambes semblent ne plus fonctionner.

—  Je sens plus mes jambes...

Je continue de les faire bouger, mais elles restent immobiles. Paniquée, je tente de me détacher, sans succès.

—  Ne bouge pas, tu as peut-être quelque chose de cassé, rétorque l'inconnu d'un ton inquiet. Comment t'appelles-tu ?

—  L-Lou...Louise. Je veux pas mourir...

—  Tu ne vas pas mourir, l'ambulance va arriver. Ne panique pas, d'accord ? Je suis là, Louise.

Prisonnière dans une voiture qui pourrait prendre feu à tout moment, la seule chose qui me passe par la tête c'est de savoir pourquoi ce garçon parle si bien français alors que je viens d'avoir un accident en Italie. Avec Salomé.

—  Comment... C-comment va Salomé ?

—  Je suis désolé, je crois qu'elle est morte.

Morte ? Il se trompe, elle doit juste être salement amochée, mais bien vivante. Mais tourner la tête pour vérifier me ferait trop mal au cou.

—  Est-ce que tu... tu pourrais me dire ton prénom ? demandé-je, essoufflée. Je ne veux pas mourir sous les yeux d'un garçon que...q-que je ne connais pas.

—  Julian. Et tu ne vas pas mourir.

Julian.

J'ouvre les paupières, affolée, et Julian me fait face en me maintenant par les épaules. Pourquoi est-il là ?

—  C'est moi, ne panique pas. Je suis là, Louise.

—  Lâche-moi ! m'écrié-je, paniquée.

Je le repousse pour sortir du lit. Je suis dans sa chambre, pourquoi ? Lorsque je tourne la tête vers lui, Julian a l'air remué. Il veut s'approcher de moi, mais je refuse en secouant la tête. Il était dans mon cauchemar, encore une fois. Il faut que je prenne l'air.

J'ouvre sa fenêtre et inspire la douce brise de la nuit qui semble apaiser mon cœur.

—  Lou, qu'est-ce qui se passe ?

Près de moi, il pose timidement sa main sur mon avant-bras. Son contact m'apaise instantanément.

—  T'étais dans mon cauchemar, avoué-je d'une voix cassée. J'étais dans la voiture, j'avais mal à la tête et tu m'as pris la main. Tu m'as dit que... tu m'as dit que je n'allais pas mourir et que je ne devais pas paniquer parce que t'étais là.

Sous Les ÉtoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant