「𝟜」L'homme en cuir

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29 août 1993, Chemin de Traverse

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29 août 1993, Chemin de Traverse

— "Oh, regardez-moi ça !" lança une voix familière, éclatante de malice.

— "Les plus belles élèves de Poudlard sont de retour... et par Merlin, elles sont encore plus ravissantes qu'avant l'été !" ajouta une seconde, tout aussi théâtrale.

Avant même d'avoir le temps de poser leur cuillère de glace, Feryel et Erzsébet se retrouvèrent prises dans une étreinte surprise. Les bras de Fred et George Weasley les avaient enserrées dans un geste joyeux et spontané, comme s'ils reprenaient une conversation interrompue la veille. Les jumeaux Weasley avaient toujours eu un lien particulier avec les sœurs de Suroj : complicité instinctive, humour partagé, même perception tacite du lien unique qui peut unir deux âmes jumelles.

Depuis bientôt quatre ans, ils formaient à Poudlard un quatuor inséparable, aussi complémentaire que turbulent. Tandis que Fred et George accumulaient les heures de retenue avec un enthousiasme presque professionnel, les deux filles, elles, réussissaient à maintenir une image irréprochable auprès du corps enseignant. Une sorte de pacte implicite s'était formé : les garçons prenaient sur eux les conséquences de leurs bêtises communes, refusant catégoriquement que les jumelles soient éclaboussées par leurs frasques.

"Vous, vous êtes faites pour changer le monde," disait souvent Fred avec une gravité rare. "Nous, on changera juste les règles de Peeves."

Pourtant, ce que les quatre amis voyaient comme une camaraderie limpide suscitait des soupçons constants chez leurs camarades. Ainsi, ce matin-là, assises à la terrasse de Florian Fortarôme, Feryel et Erzsébet captèrent sans difficulté le regard chargé de jalousie que leur lançait Angelina Johnson depuis une table voisine. Un regard furtif, mais sans équivoque.

Elles s'apprêtaient justement à commander deux coupes supplémentaires pour les garçons et dégagèrent deux sièges en poussant leurs sacs de fournitures. Fred balaya la terrasse du regard, puis se tourna avec un sourire en coin vers une petite silhouette postée juste derrière elles.

— "Pas de bol, Ginny. Plus une seule chaise... tu vas devoir t'installer sur mes genoux !"

Feryel leva les yeux, intriguée. Elle n'avait pas remarqué la fillette rousse qui attendait timidement derrière eux.

— "Ah, la fameuse petite Weasley !" s'exclama-t-elle avec chaleur.

— "Enchantée, Ginny," ajouta Erzsébet avec un sourire bienveillant.

La benjamine Weasley leur rendit un sourire timide, avant de s'approcher de Fred pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Celui-ci éclata de rire.

— "Allons, Ginny ! Personne ne va se moquer de toi... mais si tu insistes..." dit-il en se levant pour lui céder sa place. Il s'installa ensuite avec une solennité comique sur les genoux de George, provoquant un éclat de rire général.

Unutma ✞  𝚃𝚘𝚖 𝙹𝚎𝚍𝚞𝚜𝚘𝚛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant